Lediocèse puis archidiocèse de Cambrai est une circonscription de l'Église catholique de France dont le siège est à la cathédrale de Cambrai. Vincent Dollmann en est l'archevêque depuis .
Archidiocèse de Cambrai (la) Archidioecesis Cameracensis | ||
Cathédrale Notre-Dame-de-Grâce de Cambrai. | ||
Informations générales | ||
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Pays | France | |
Affiliation | Église catholique en France | |
Archevêque | Vincent Dollmann | |
Langue(s) liturgique(s) | Français | |
Superficie | 3 420 km2 | |
Création du diocèse | VIe siècle | |
Élévation au rang d'archidiocèse | et | |
Patron | Vierge Marie (Notre-Dame de Grâce), saint Géry |
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Province ecclésiastique | Lille | |
Diocèses suffragants | Aucun | |
Adresse | 11, rue du Grand-Séminaire, 59400 Cambrai, France | |
Site web | Site officiel | |
Statistiques | ||
Population | 1 020 000 hab. ([[]]) | |
Population catholique | 921 900 fidèles (2013) | |
Pourcentage de catholiques | 90,4 % | |
Nombre de paroisses | 51 | |
Nombre de prêtres | 185 | |
Nombre de diacres | 37 | |
Nombre de religieux | 11 | |
Nombre de religieuses | 257 | |
![]() Localisation du diocèse | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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Le diocèse de Cambrai est créé en comme diocèse suffragant de l'archevêché de Reims dans le cadre du démembrement de l'évêché d'Arras. Le territoire s'étendait de Cambrai à BruxellesetAnvers.
Au début de l'époque de la division de l'Empire carolingien après le décès de Charlemagne, il faisait partie de la Francie médiane. Lors de la conclusion du traité de Verdunen, le diocèse est rattaché au domaine de l'empereur Lothaire Ier (Lotharii Regnum) ; par le traité de Ribemont, en , la Lotharingie échoit à la Francie orientale, noyau du futur Saint-Empire romain.
Les évêques de Cambrai qui relevaient des ducs de Lotharingie deviennent vassauxduroi de Germanie et de l'empereur des Romains. En , ils obtinrent le comté de Cambraienfief et l'immédiateté impériale comme seigneurs temporels d'une principauté épiscopale (Hochstift) des mains de Henri II, roi des Romains. Les frontières de la principauté et du diocèse de Cambrai ne coïncidaient pas.
Durant le Moyen Âge, les comtes de Flandreetde Hainaut ont temporairement réclamé la maîtrise sur la principauté ; en même temps, les citoyens de Cambrai se sont opposés à la domination des princes-évêques. De plus, le diocèse, à la frontière avec le royaume de France, souffre des conséquences de la guerre de Cent Ans. Au XVe siècle, le territoire des évêques est totalement entouré par le domaine seigneurial des ducs de Bourgogne.
De sa création à , l'archévêché comprenait toute la rive droite de l'Escaut jusqu'à son embouchure dans la mer du Nord. Il était bordé au nord et à l'est par le diocèse de Liège, au sud par les diocèses de Laonetde Noyon et à l'ouest par les diocèses d'Arras, réuni à Cambrai jusqu'en , et de Tournai. C'était un des trois diocèses de Basse-Lotharingie, avec ceux de Liègeetd'Utrecht et il comptait six archidiaconés : Cambrai, Brabant, Bruxelles, Hainaut, ValenciennesetAnvers, recouvrant approximativement l'ancien territoire des Nerviens.
C'est en , à l'initiative d'Urbain II, au cours de la querelle des Investitures, que l'ancien diocèse d'Arras, uni pendant longtemps à celui de Cambrai, en fut séparé et considéré comme un ressort distinct[1]. Le roi de France et le comte de Flandre avaient tous deux intérêt à se débarrasser de l'ingérence d'un évêque allemand[2].
Le, la bulle Super universas érigea Cambrai en archevêché, avec quatre évêchés suffragants : Arras, Tournai, Namur, Saint-Omer. Mais la réorganisation des évêchés des Pays-Bas espagnols lui retira une partie importante de son territoire au profit des nouveaux diocèses de Malines et d'Anvers. Il ne conserva que quatre archidiaconés : Cambrai, Brabant, Hainaut et Valenciennes[réf. nécessaire].
En, à l'occasion de tractations territoriales, le puissant chapitre des chanoines perdit l'antique privilège de pouvoir élire son archevêque. Fénelon fut ainsi le premier archevêque français nommé par Louis XIV et entériné par le pape[réf. nécessaire].
Auconcordatdu, le diocèse de Cambrai perdit toute sa partie belge, et ses limites furent calquées sur celles du département du Nord créé en . Louis Belmas, évêque constitutionnel de l'Aude, fut nommé évêque, et le titre d'archevêque ne fut concédé de nouveau qu'à son successeur. Rome n'appréciait pas la nomination d'un ancien évêque jureuretParis se méfiait de sa forte personnalité[réf. nécessaire].
Les limites actuelles du diocèse de Cambrai ont été fixées le , avec la création du nouveau diocèse de Lille : les arrondissements de Lille, HazebroucketDunkerque ont ainsi été soustraits au diocèse de Cambrai. Les limites actuelles du diocèse correspondent aux arrondissements de Cambrai, Douai, Valenciennes et Avesnes-sur-Helpe. L'archidiocèse de Cambrai est demeuré « métropole » pour les diocèses de Lille et d'Arras jusqu'au , date à laquelle l'archidiocèse de Lille est devenu métropolitain de Cambrai et Arras[3]. L'archidiocèse a réduit le nombre de ses paroisses, passées de 334 en à aujourd'hui 51 ; elles regroupent désormais plusieurs clochersen12doyennés.
Les saints patrons de l'archidiocèse sont Notre-Dame de Grâce, à laquelle la cathédrale de Cambrai est dédiée, et Géry de Cambrai, évêque aux VIeetVIIe siècles.
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