Henriette-Catherine de Joyeuse (1585-1656), duchesse de Joyeuse, de Montpensieretde Guise, comtesse d'Euetprincesse de Joinville est une aristocrate française, grand-mère de la Grande Mademoiselle.
Henriette-Catherine de Joyeuse
Duchesse de Joyeuse | |
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Prédécesseur | |
Successeur |
Naissance | |
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Décès | |
Famille | |
Père | |
Mère | Catherine de Nogaret de la Vallette (d) |
Conjoints |
Henri de Montpensier (à partir de ) |
Enfants |
Marie de Bourbon-Montpensier |
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Née au Louvre le , elle est la fille d'Henri de Joyeuse, comte du Bouchage, et de Catherine de Nogaret de La Valette, et donc la nièce du duc d'Epernon et du duc de Joyeuse, favori du roi Henri III. Elle est duchesse de Joyeuse de 1608 à 1647 et princesse de Joinville de 1641 à 1654.
Après la mort de sa mère et l'entrée dans l'ordre des Capucins de son père, elle est recueillie et élevée par sa grand-mère paternelle, Marie de Batarnay. Henri reprend sa fille en 1595, à la mort de Marie.
Le, Henriette-Catherine épouse Henri de Bourbon, duc de Montpensier (° † ), alors qu'elle n'a que 13 ans, elle est confiée quelques années à son oncle, le cardinal François de Joyeuse (° 1562 † 1615). La fille d'Henriette-Catherine, Marie de Bourbon-Montpensier, naît le , à Gaillon (Eure).
Devenue veuve en 1608, Henriette-Catherine de Joyeuse épouse le Charles de Lorraine, 4e duc de Guise et prince de Joinville (° 1571 † 1640). Ils ont dix enfants (ça fait 11 en dessous, à vérifier pour la fille à la fin) :
Elle est la grand-mère d'Anne-Marie-Louise d'Orléans , la "Grande Mademoiselle".
Elle fonde en 1620 la maison des Oratoriens de Joyeuse (Ardèche)[1].
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Menant une vie pieuse, proche de la famille royale et amie de Marie de Médicis, Henriette-Catherine est néanmoins obligée de suivre son mari, exilé à Florenceen, à la suite d'intrigues contre le cardinal de Richelieu. Elle y reste jusqu'à la mort de Charles, en .
Revenue en France, Henriette-Catherine se consacre à des œuvres pieuses et meurt en , à l'âge de 71 ans. Elle est inhumée en l'église du couvent de Capucines de Paris. Son cercueil aurait été mis au jour vers 1854 lors de travaux d'assainissement de la rue de la Paix[2].