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Opportune de Montreuil





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Pour les articles homonymes, voir Sainte-Opportune.

Opportune de Montreuil, née vers 720 à Exmes[1] près d'Argentan (actuel département de l'Orne, région Normandie) et morte en 770 à Montreuil-au-Houlme, est une religieuse, abbessedeMonasteriolum (situé pense-t-on à Montreuil-la-Cambe), déclarée sainte par l'Église catholique. Elle fait semble-t-il partie de la famille des comtes souverains de Mortain[2]. On lui attribua plusieurs miracles au point qu’elle a mérité le titre de « thaumaturge de la Normandie ».

Opportune de Montreuil

La plus ancienne représentation de la sainte en Normandie (abbaye de Lessay, XIIIe siècle).
Fonction
Abbesse
Biographie
Naissance

Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
ExmesVoir et modifier les données sur Wikidata

Décès

Voir et modifier les données sur Wikidata
Montreuil-au-HoulmeVoir et modifier les données sur Wikidata

Activité

ReligieuseVoir et modifier les données sur Wikidata

Fratrie

Chrodegang de SéezVoir et modifier les données sur Wikidata

Autres informations
Ordre religieux

Ordre de Saint-BenoîtVoir et modifier les données sur Wikidata

Étape de canonisation

SainteVoir et modifier les données sur Wikidata

Fête

22 avrilVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Opportune était la supérieure du monastère d'Almenêches[3]. Elle meurt en 770 un an après la mort de son frère saint Godegrand (Chrodegang de Séez), évêque de Sées.

 
Sainte Opportune : détail d'une gravure de Jacques Callot (vers 1630).
 
Niche avec statue de la sainte, (place Sainte-Opportune, Paris).

Elle est vénérée chez les moniales bénédictines d'Almenêches, qui l'invoquent pour les couples stériles désirant un enfant ; c'est la patronne de l'ancienne église paroissialedeLessay[4].

Vers 853, le clergé de la ville de Sées fuyant les invasions normandes[réf. à confirmer] , obtint de Louis le Germanique, frère de Charles le Chauve la terre de Moussy (dans l'actuel département de Seine-et-Marne), pour y mettre en sûreté les restes de l'ancienne supérieure du monastère d'Almenêches. Les restes furent déposés dans la maison d'un nommé Gozlin où elle attirèrent un grand nombre de pèlerins. Avec les offrandes, une petite chapelle fut construite et plus tard ils furent transférés dans l’ancienne église priorale Sainte-Opportune de Moussy-le-Neuf, qui fut construite vers 1220-1222[3]. Notre-Dame et l’église Sainte-Opportune ont, successivement, accueilli ses reliques[5].

Dicton

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Fête le 22 avril : « Pluie à la Sainte-Opportune, n'y a ni cerises, ni prunes ».

Références

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  1. « sainte opportune et les enfants », sur abbaye-argentan.fr (consulté le )
  • Charles de Mortain, Biographie et Généalogie de la famille de Mortain, Mortain, , 39 p., chapitre : tradition religieuse du septième siècle
  • aetb Monographie communale de Moussy-le-Neuf aux Archives départementales de Seine-et-Marne
  • Source : Panneau à l'abbaye de Lessay
  • Jacques-Antoine Dulaure, Histoire civile, physique et morale de Paris, Paris, Furne et Cie, , tome 1, page 327.
  • Annexes

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    Bibliographie

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    Articles connexes

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    Liens externes

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  • 22 avril : fête de sainte Opportune, diocèse de Séez
  • (en) St. Opportuna, Eternal Word Television Network
  • (no) Biographie : Den hellige Opportuna av Montreuil, Den katolske kirke
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