Accueil  

Au hasard  

À proximité  



Se connecter  



Configuration  



Faire un don  



À propos de Wikipédia  

Avertissements  



Wikipédia





Sang


fluide biologique
 


Langue  

Suivre  

Modifier  





Pour les articles homonymes, voir Sang (homonymie).

Lesang est un liquide biologique vital qui circule continuellement dans les vaisseaux sanguins et le cœur, notamment grâce à la pompe cardiaque. Il est composé d'un fluide aqueux, le plasma, et de milliards de cellules, principalement les globules rouges, qui lui donnent sa couleur.

Au contact du dioxygène, le sang doit sa couleur rouge à l’hémoglobine.
Sang humain observé (grossissement :1000) en microscopie à fond noir. Début de coagulation (en haut à droite).
De gauche à droite : globule rouge, plaquette sanguineetglobule blanc.

Celiquide transporte le dioxygène (O2) et les éléments nutritifs nécessaires aux processus vitaux de tous les tissus du corps, ainsi que les déchets, tels que le dioxyde de carbone (CO2) ou les déchets azotés, vers les sites d'évacuation (reins, poumons, foie, intestins). Il permet également d'acheminer les cellules et les molécules du système immunitaire vers les tissus, et de diffuser les hormones dans tout l’organisme.

Chez l'adulte, c’est la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines au cours d’un processus appelé l'hématopoïèse. Hors de la moelle, le sang est dit périphérique.

Origines du sang

modifier

Le sang est à première vue reconnaissable à l'ouverture des tout premiers vertébrés, comme la lamproie marine (Petromyzon marinus), espèce vivant encore actuellement. Dans la classification phylogénétique, depuis le Cambrien (environ 500 millions d'années), les Petromyzontidae présentaient déjà une hémoglobine permettant le transport du dioxygène vers les tissus, dans une circulation fermée, où le sang pouvait conserver ses propriétés. Normalement inapparent, c'est par son écoulement (le saignement), qu'il a commencé à être reconnu et identifié par ses particularités sensorielles (couleur, odeur, goût, toucher) avant les analyses physico-chimiques plus spécifiques. En cas de brèche ou d'effraction des vaisseaux, ses propriétés de fluide mobile coloré se transforment spontanément, rapidement et irréversiblement, le sang versé signant ainsi l'atteinte de l'intégrité d'un organisme vivant évolué — et par là donc, sa vulnérabilité — et cette caractéristique participe depuis, au cycle des comportements de prédation de très nombreuses espèces.

Chez les chordés

modifier

Chez les chordés, l'oxygène est transporté par l'hémoglobine, qui colore le sang en rouge. Il devient rouge clair lors de l’oxygénation dans les poumons ou les branchies. De couleur rouge dans les artères, il devient ensuite rouge foncé quand il perd son dioxygène au profit des tissus. En observant les veines au travers des peaux claires, le sang paraît bleu mais il est bien rouge sombre, même à l’intérieur des veines. C'est la peau qui agit comme un filtre, ne laissant passer que le bleu[1].

Lecœur met le sang en circulation dans tout l’organisme. Il passe par les poumons (petite circulation) pour se charger en dioxygène et évacuer le dioxyde de carbone, et circule ensuite à travers le corps via les vaisseaux sanguins (grande circulation). Il libère son dioxygène et prend en charge le dioxyde de carbone au niveau des capillaires sanguins qui sont les plus petits vaisseaux sanguins de l’organisme. Dans son état désoxygéné, sa couleur rouge est moins brillante (comme dans le cas du sang veineux périphérique, par exemple).

Le sang véhicule les déchets métaboliques des organes qui sont toxiques au-delà d'une certaine concentration. Le foie et les reins extraient ces déchets, évacués dans la bile et les urines.

Chez d'autres animaux

modifier

Chez les arthropodes (l'embranchement des arthropodes est de très loin celui qui possède le plus d'espèces et le plus d'individus de tout le règne animal, comme les crustacés, les arachnides et les insectes), mais aussi chez les mollusques, c'est l'atome de cuivre (et non de fer) qui transporte l'oxygène dans l'hémocyanine, d'où un sang bleu-vert[2].

Composition

modifier

En tant que tissu conjonctif liquide, le sang contient des éléments cellulaires et des substances fondamentales, sans fibres, contrairement aux tissus conjonctifs solides. Son pH varie entre 7,35 et 7,45[3]. Sa couleur provient de l'hémoglobine (protéine comportant quatre hèmes).

Éléments figurés

modifier
 
Sang de poule observé au microscope photonique (x40). Les hématies ont un noyau (contrairement aux Mammifères)

Elles contiennent l’hémoglobine (13 des composants du cytoplasme) qui permet de transporter l’oxygène ainsi que le fer mais aussi le dioxyde de carbone ou le monoxyde de carbone. Elles contiennent également des enzymes leur permettant de fonctionner et de survivre. Leur durée de vie est de 120 jours et leur destruction est opérée au niveau de la rate et l'hémoglobine est récupérée par les macrophagesdufoie, de la rate et de la moelle osseuse.

Ces éléments figurés constituent 45 % du sang (voir hématocrite), ce sont toutes les cellules contenues dans le sang. Les 55 % restants constituent le plasma sanguin, un liquide jaunâtre qui est la phase liquide dans laquelle sont en suspension les éléments figurés.

Plasma sanguin

modifier
 
Poche de plasma de 875 ml obtenue lors d'un don d'une durée de h 7, à Valenciennes, en France.
Article détaillé : Plasma sanguin.

Leplasma est la composante liquide du sang dans laquelle baignent les éléments figurés. Il est constitué d’eau, d’ions et de différentes molécules qui sont ainsi transportées à travers l’organisme. Il faut encore le distinguer du sérum sanguin, liquide issu d'un caillot sanguin rétracté, dont la composition est un peu différente de celle du plasma sanguin, car dépourvu en particulier du fibrinogène.

Les principales molécules du soluté du plasma (lesolvant étant l'eau qui est la principale composante du sang) sont :

Certains de ces éléments sont des hormones, pouvant être des protéines, des acides aminés modifiés, des stéroïdes, ou des lipides modifiés (dont les prostaglandines et les thromboxanes).

Autres composants potentiels :

Fonctions

modifier

Il contribue également à la régulation de nombreuses fonctions : pression artérielle, pression oncotique, régulation du pH, maintien de la température corporelleetc.

Étude

modifier
Article principal : Fractionnement du sang.

Le sang peut être fractionné entre ses différents composants de deux façons, selon l'utilisation d'anticoagulant.

Si le sang est prélevé sur un anticoagulant (comme l'EDTA), la centrifugation sépare 2 phases, un surnageant jaunâtre, le plasma, et un culot, constitué par les hématies, dont la hauteur dans le tube définit l'hématocrite, normalement de 45 %. À l’interface entre ces 2 phases, on peut observer un mince anneau blanchâtre contenant les leucocytes et les plaquettes. Une simple agitation permet de mélanger tous ces composants et de les remettre en suspension.

Si le sang est prélevé sans anticoagulant, on obtient un surnageant jaunâtre, le sérum, et un culot, contenant les hématies emprisonnées dans un réseau de fibrine. Les hématies ne peuvent pas être remises en suspension.

Santé

modifier
 
Don de sang ; un peu moins d’un demi-litre de sang peut être prélevé sans conséquence notable pour un donneur en bonne santé.

L’hématologie est la spécialité médicale chargée de l’étude des affections de la circulation sanguine :

Certaines maladies peuvent être transmises par transfusion sanguine, dont notamment l’hépatite C et le sida (levirus (VIH) peut se transmettre par contact entre le sang d’une personne et le sang ou/et le sperme).
Pour cette raison, dans certains contextes, on traite les objets tachés de sang comme un danger biologique.

Sang chez l’être humain

modifier
 
Réseau sanguin, système veineux et artériel.
Cette section a besoin d'être recyclée (février 2015).
Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Améliorez-laoudiscutez des points à améliorer.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2008)
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Chez l'humain, le sang représente en moyenne 7 à 8 % de sa masse corporelle.

Son parcours à travers le corps humain peut être résumé en une série de différentes étapes.

Le cycle commence après un passage au niveau des poumons. Le sang, alors riche en dioxygène, est envoyé vers le cœur par quatre veines pulmonaires : les veines pulmonaires inférieure et supérieure droite, et inférieure et supérieure gauche. Une fois à l'intérieur, il transite par l'oreillette et le ventricule gauche avant de rejoindre l'aorte, le plus gros vaisseau sanguin de l'organisme, puis les organes en empruntant l'ensemble du réseau artériel. Il est à noter que les artères, par un système de dilatation pariétale permettant la variation de leur volume, représente le réservoir de pression du système cardio-vasculaire. Une fois le dioxygène distribué le sang, alors chargé en dioxyde de carbone libéré par les organes, va retourner vers le cœur via le réseau veineux puis les deux veines caves, inférieure et supérieure. La proportion volumique de sang dans les veines est plus grande que celle dans les artères, elles servent de réservoir sanguin à la pompe cardiaque. Après un passage par l'oreillette droite puis le ventricule droit, il va finalement être ramené par les artères pulmonaires au niveau des poumons afin d'y être de nouveau oxygéné, entamant ainsi un nouveau cycle. L'ensemble du flux sanguin passe de cette manière par les poumons, assurant une oxygénation constante de l'organisme.

Le sang circule, toujours dans le même sens, à l’intérieur d’un circuit entièrement clos formé de vaisseaux sanguins de divers calibres, répartis dans tout le corps. Les contractions du cœur assurent la circulation du sang. Quatre valves dont deux atrio-ventriculaires (entre l'oreillette et le ventricule du cœur) et deux ventriculaires (entre le ventricule du cœur et l'artère) assurent la circulation unidirectionnelle du sang dans l'organisme.

Le passage du sang des oreillettes aux ventricules est appelé systole auriculaire, celui des ventricules vers l'aorte ou l'artère pulmonaire systole ventriculaire. La diastole, période de relâchement du myocarde, permet quant à elle le remplissage en sang des ventricules et oreillettes.

Le cœur est une pompe foulante et aspirante qui éjecte le sang dans les vaisseaux de l’appareil circulatoire et qui contribue au retour veineux.

Quelques chiffres

modifier

Le sang est composé de 54 % de plasma, 45 % de globules rouges (encore appelés hématies) et 1 % de globules blancs (aussi appelés leucocytes) et de plaquettes (ou thrombocytes)[7].

Un millilitre de sang contient 0,5 mg de fer[8].

Au niveau mondial, l'exportation de sang humain et de sérum a représenté un marché de 127,6 milliards de dollars américains en 2015, en hausse de 41,9 % depuis 2009 (soit plus que les ventes à l'exportation de l’industrie aérospatiale)[9].

Symbolique et croyances

modifier

Sur le plan religieux

modifier

Le christianisme a rapidement abandonné les règles de la cacherout, mais l’interdit du sang issu des lois noahides est repris dans les Actes des Apôtres 15[10] : « Lorsqu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : […] je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang ». L'interdiction des animaux étouffés va dans le même sens que l'interdiction du sang : un animal étouffé (non égorgé) reste rempli de son sang.

Aussi, certains groupes religieux chrétiens l'appliquent également, tels les Témoins de Jéhovah qui vont jusqu’à prohiber la transfusion sanguine, présentée comme une violation de la loi divine[11].

Sang menstruel

modifier
Article détaillé : Menstruation.

La perte de sang liée à la menstruation est un phénomène physiologique « spectaculaire », à l'origine de nombreuses croyances et tabous culturels ; Cesare Lombroso la liait ainsi à la criminalité féminine[12].

Masters et Johnson rappellent :

« En 1878, le prestigieux British Médical Journal édita une série de lettres de médecins qui donnaient des « preuves » que le contact d’une femme qui avait ses règles pouvait abîmer le jambon qu’elle avait touché[13]. »

Théorie des humeurs

modifier
Article détaillé : Théorie des humeurs.

Le sang fait partie des quatre humeurs d'Hippocrate :

Bibliographie

modifier

Histoire et anthropologie

modifier

Sciences

modifier

Littérature

modifier

Notes et références

modifier
  1. (en) Alwin Kienle, Lothar Lilge, I. Alex Vitkin, Michael S. Patterson, Brian C. Wilson, Raimund Hibst, and Rudolf Steiner, « Why do veins appear blue? A new look at an old question », Applied Optics, vol. 35, no 7,‎ , p. 1151-1160 (PMID 21085227, DOI 10.1364/AO.35.001151, lire en ligne).
  • « Le sang des animaux est-il toujours rouge ? », Planète, sur Futura-Sciences (consulté le ).
  • Anatomie et Physiologie de Elaine N. Marieb 8e Édition en français, page 732.
  • Jean-Pierre Goullé, Elodie Saussereau, Loïc Mahieu, Daniel Bouige, Michel Guerbet, Christian Lacroix (2010) « Une nouvelle approche biologique : le profil métallique » ; Annales de Biologie Clinique, Volume 68, Numéro 4, 429-440, juillet-août 2010 ; DOI 10.1684/abc.2010.0442 (résumé).
  • Principes d'anatomie et de physiologie humaine, 4e édition de Boeck de Tortora, Derrickson, page 716.
  • Doriane Dab, Du Big bang à la guérison, Éditions Quintessence, (ISBN 978-2-913281-29-5, lire en ligne)
  • Alain Cosson & Jacques Rouffy, « Sang, composition et propriétés », sur UNIVERSALIS (consulté le )
  • (en) « Iron Deficiency Without Anemia – Common, Important, Neglected », sur oatext.com (consulté le )
  • (en) Daniel Workman, « World’s Top Exports Report Card for Products and Countries », sur worldstopexports.com, (consulté le ).
  • Selon Hyam Maccoby dans Paul et l'invention du christianismeouFrançois BlanchetièreetEmmanuelle Main dans l'émission Les origines du christianisme, Concile à Jérusalem.
  • Massimo Introvigne, Les Témoins de Jéhovah, Éditions du Cerf, , p. 98.
  • Hilde Olrik. « Le sang impur. Notes sur le concept de prostituée-née chez Lombroso ». In: Romantisme, 1981, no 31. Sangs. p. 167-178.
  • Masters William, Johnson Virginia, Kolodny Robert (en), Amour et sexualité : mieux vivre sa vie sexuelle dans le monde d'aujourd'hui, Interéditions, 1987.
  • Voir aussi

    modifier

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    modifier

    Liens externes

    modifier

  • LCCN
  • GND
  • Japon
  • Israël
  • Tchéquie
  • Sangs. Romantisme, 1981, no 31.
  • Le sang, c'est quoi ?, sur le site de l'Établissement français du sang.
  • Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sang&oldid=212864154 ».




    Dernière modification le 27 février 2024, à 23:49  





    Langues

     


    Afrikaans
    Alemannisch

    Pangcah
    Aragonés
    Ænglisc
    العربية
    ܐܪܡܝܐ
    مصرى

    Asturianu
    Atikamekw
    Авар
    Azərbaycanca
    تۆرکجه
    Башҡортса
    Basa Bali
    Boarisch
    Žemaitėška
    Bikol Central
    Беларуская
    Беларуская (тарашкевіца)
    Български



    Brezhoneg
    Bosanski
    Буряад
    Català
    Chavacano de Zamboanga
     / Mìng-dĕ̤ng-nḡ
    Нохчийн
    Cebuano

    کوردی
    Čeština
    Словѣньскъ / 
    Чӑвашла
    Cymraeg
    Dansk
    Dagbanli
    Deutsch
    Zazaki
    ދިވެހިބަސް
    Ελληνικά
    English
    Esperanto
    Español
    Eesti
    Euskara
    Estremeñu
    فارسی
    Suomi
    Võro
    Na Vosa Vakaviti
    Føroyskt
    Nordfriisk
    Furlan
    Frysk
    Gaeilge
    Kriyòl gwiyannen
    Gàidhlig
    Galego
    Avañe'
      / Gõychi Konknni

    Hausa
    /Hak-kâ-ngî
    עברית
    ि
    Fiji Hindi
    Hrvatski
    Kreyòl ayisyen
    Magyar
    Հայերեն
    Արեւմտահայերէն
    Interlingua
    Bahasa Indonesia
    Interlingue
    Ilokano
    ГӀалгӀай
    Ido
    Íslenska
    Italiano
     / inuktitut

    Jawa

    Taqbaylit
    Kabɩyɛ
    Қазақша
    Kalaallisut



     / کٲشُر
    Kurdî
    Kʋsaal
    Kernowek
    Кыргызча
    Latina
    Lëtzebuergesch
    Лакку
    Лезги
    Limburgs
    Lombard
    Lingála
    Lietuvių
    Latviešu
    Мокшень
    Malagasy
    Олык марий
    Македонски

    Монгол

    Bahasa Melayu
    Malti

    Plattdüütsch

     
    Nederlands
    Norsk nynorsk
    Norsk bokmål
    Occitan
    Oromoo
    ି

    Kapampangan
    Papiamentu
    Polski
    پنجابی
    پښتو
    Português
    Runa Simi
    Română
    Armãneashti
    Русский
    Русиньскый

    Саха тыла

    Sicilianu
    Scots
    سنڌي
    Davvisámegiella
    Srpskohrvatski / српскохрватски

    Simple English
    Slovenčina
    Slovenščina
    ChiShona
    Soomaaliga
    Shqip
    Српски / srpski
    Sunda
    Svenska
    Kiswahili
    Sakizaya
    ி


    Тоҷикӣ

    Tagalog
    Türkçe
    Татарча / tatarça
    Twi
    ئۇيغۇرچە / Uyghurche
    Українська
    اردو
    Oʻzbekcha / ўзбекча
    Vèneto
    Vepsän kel
    Tiếng Vit
    West-Vlams
    Volapük
    Winaray
    Wolof

    IsiXhosa

    ייִדיש
    Yorùbá
    Vahcuengh

     / Bân-lâm-gú

    IsiZulu
     

    Wikipédia


    La dernière modification de cette page a été faite le 27 février 2024 à 23:49.

    Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 4.0 sauf mention contraire.



    Politique de confidentialité

    À propos de Wikipédia

    Avertissements

    Contact

    Code de conduite

    Développeurs

    Statistiques

    Déclaration sur les témoins (cookies)

    Conditions dutilisation

    Version de bureau