La commune est au nord-ouest de l'Avranchin. Son bourg est à 7 km au sud-ouest de La Haye-Pesnel, à 12 km au nord-ouest d'Avranches et à 15 km au sud-est de Granville[1]. Sartilly est limitrophe de Jullouville, commune littorale.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Sartilleio en 1129[3].
Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -(i)acum[3], dont le premier élément, appellatif ou anthroponyme est incertain[3].
Le nom de personne latin*Sartilius (dérivé de Sartius)[4] est conjecturel, quant au surnom romanCertulus[5], il est difficilement compatible phonétiquement avec la forme de 1129, continuée par la forme moderne.
En 2021, la commune comptait 1 616 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Sartilly[13]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Le portail latéral roman de l'église Saint-Pair (XIIe siècle) est le seul élément subsistant de l'ancienne église détruite en 1858 en raison de son mauvais état[16]. Sa voussure interne en cintre surbaissé est composée d'un épais tore d'angle et d'un large cavet orné de besants. Les deux voussures externes comportent pour la première un tore d'angle et, pour la deuxième, deux tores encadrant un listel triangulaire et une double ligne de dents de scie reposant sur des petites fenêtres d'imposte. Les six colonnes ont leurs chapiteaux décorés de crochets évolués et de feuilles épannelées[17].
L'église actuelle date du XIXe siècle ; la reconstruction fut achevée en 1902[18]. Cette église dépend de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[19].
À l'intérieur du cimetière où fut ré-inhumé Théophile Maupas, un monument a été érigé en 1925 à la mémoire des quatre caporaux de Souain, fusillés pour l'exemple en 1915.
Manoir de Mirande. De à les équipes de la NRF des Éditions Gallimard y ont séjourné[22].
Monument aux morts. Buste du Poilu enveloppé dans les plis du drapeau se trouve au sommet, en dessous la croix de guerre, la palme qui est sous le sabre. Le rameau de chêne avec le casque dessus. Créé en 1919 et inauguré en 1922. Architecture colonne quadrangulaire, sculpteur Charles-Henri Pourquet, fonderie du Val d'Osne.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 96.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 236.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 617.