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La société Solmer a été constituée pour construire une usine sidérurgique côtière construite à Fos-sur-Mer dans le cadre des orientations fixées par le VIe Plan. Cette usine est présentée lors de sa construction par les De Wendel comme devant être le « deuxième souffle » de la Lorraine[2].

Solmer

Installation de bouletage et HF n°2
Installations
Type d'usine

Usine sidérurgique

Superficie

1 600

Fonctionnement
Opérateur

ArcelorMittal

Effectif

2700 personnes[1] (2008)

Date d'ouverture

1974

Production
Produits

Bobines d'acier laminées à chaud

Production

4,5 millions de tonnes d'acier[1] (2008)

Localisation
Situation

Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône)

Coordonnées

43° 26′ 19″ N, 4° 53′ 31″ E

Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Après la fusion de Sacilor et d'Usinor, elle prend le nom de « Sollac Méditerranée ». Elle s'appelle aujourd'hui ArcelorMittal Fos-sur-Mer.

En1973, le PDG de Sacilor Jean Gandois succède à Henri de Wendel. Les investissements pour achever en 1974 l'usine, dorénavant partagée avec Usinor, sont financés à crédit[3].

Contexte

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Jusqu’aux années 1950 et 1960, Marseille est fondamentalement lié à son port, le premier de la mer Méditerranée et qui bénéficie de sa localisation à la pointe des lignes maritimes reliant la France à son empire colonial. Il existe cependant des industries de métallurgie, de mécanique, de chimie, de construction et de l’agro-alimentaire, mais elles constituent un ensemble socio-économique très autonome, déconnecté de l’arrière-pays provençal ainsi que de l’appareil industriel national centré sur le port[4]

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la position marseillaise se fragilise. Tout d'abord la mondialisation des Trente Glorieuses expose la rente de situation de Marseille à la concurrence. Le danger n'est pas perçu car l'activité pétrolière et l'exode des Pieds-noirs dopent l'activité économique. Mais sans la moitié des années 1960, le cœur industriel de Marseille est atteint : l'industrie tenue par la bourgeoisie locale se révèle totalement obsolète et incapable de soutenir l'activité portuaire. Le système s'effondre en même temps que la décolonisation[4].

L'intervention de l’Etat, par la DATAR, amène une nouvelle stratégie. Le Livre Blanc élaboré en 1969-70 se propose de faire de l’ « aire métropolitaine marseillaise » l'un des huit pôles de dynamisme industriel capables de contrebalancer la concentration parisienne. Par ailleurs, les milieux professionnels de la sidérurgie française ont compris, dès la fin des années 1940, que l’avenir était aux usines sidérurgiques sur l’eau. La première usine de Dunkerque donne le ton et la conviction que la reconversion lorraine passe par la création d’un deuxième site productif littoral est dorénavant largement partagée. L'opportunité de concilier ces deux besoins va participer à la reconversion marseillaise[4].

Histoire

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En 1963, les De Wendel avaient mis en place un « groupement d'études d'une usine littorale intégrée »[5]. Ils envisagent la construction de cette usine près de Le HavreenNormandie, où les De Wendel possèdent la Société des Hauts-Fourneaux de Rouen.

La Solmer - Société Lorraine et Méridionale de Laminage Continu - est constituée le .

LeConseil interministérieldu décide la construction de cette usine à Fos-sur-Mer, ultramoderne bâtie en application du Plan. Elle s'inscrit dans le cadre de la politique gaullienne de réalisation de grands pôles industriels structurants[6].

Le projet est censé aboutir, à l'horizon 1977-1978, à la construction d'un complexe sidérurgique d'une capacité de 7,5 Mt/an. Trois grands hauts fourneaux sont prévus, trois convertisseurs à l'oxygène et un train à larges bandes qui, avec une capacité de 6 Mt/an, sera le plus grand d'Europe[7].

Le projet est mis en forme au début de 1971 pour un démarrage en 1973 et un objectif de production de 7,5 millions de tonnes en 1985.

La production démarre en 1974. Cette année-là, 820 000 t sortent de l'usine[8].

En 1976, la recession économique contraint l’entreprise à reporter à une date indéfinie la tranche d'investissement de 1981-1982, correspondant à l'expansion de l'usine[9].

En 1978, le site emploie 7 100 personnes. Malgré le haut niveau de productivité, l'usine est régulièrement perturbée par des grèves[10].

Financement

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La convention initiale de financement
Elle est signée entre Wendel-Sidélor et l'État. Elle prévoit un investissement de 10,2 milliards de francs :
La convention du
Pour augmenter le capital de Solmer le FDES apporte aux sociétés mères (SaciloretUsinor 0,8 milliard de francs et prévoit la création par celles-ci de la société financière Sidfos pour lever 0,4 milliard de francs supplémentaires.

En1974, la première tranche de ce nouveau centre sidérurgique maritime, financée principalement par des crédits de l'État[11] est achevée.

Localisation et description de l'usine

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L'usine est implantée à l'ouest de l'étang de Berre, sur une surface de 1 560 hectares, dans les Bouches-du-Rhône.

La fabrication du coke et de l'aggloméré nécessaire à la fabrication de l'acier est effectuée directement sur site.

Sources

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Liens externes

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Notes et références

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  1. aetb Jacques Rapp, « Laitiers Sidérurgiques ArcelorMittal Fos-sur-Mer »,
  • Déclaration de Mr Dherse au Républicain lorrain le 20 octobre 1971
  • "Comment l'État a sauvé la Maison Wendel de la ruine", par Henri Gibier, dans L'Expansion du 20/11/1997 [1]
  • a betc Jacques Garnier et Jean-Benoît Zimmermann, L’aire m´etropolitaine marseillaise et les territoires de l’industrie, (lire en ligne)
  • Source Yves Guéna , Les Wendel, p. 206
  • L’aventure sidérurgique de Fos-sur-Mer - Logiques d’hier, d'aujourd'hui et de demain, sur soleildacier.ouvaton.org. Consulté le 27 décembre 2012.
  • (en) L. Nahai, Mineral yearbook : The mineral industry of France, USGS, (lire en ligne), p. 272
  • (en) E. Shekarchi, Mineral yearbook : The mineral industry of France, USGS, (lire en ligne), p. 336
  • (en) Roman V. Sondermayer, Mineral yearbook : The mineral industry of France, USGS, (lire en ligne), p. 401
  • « Mise en chômage technique de 6 300 sidérurgistes à Solmer à Fos sur mer. », Institut national de l'audiovisuel, (consulté le )
  • Où va la sidérurgie ? Le scandale de la Solmer, pages 118 à 121
  • Bibliographie

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