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Théophile Hamel, né le à Sainte-Foy, et mort le à Québec, est un artiste peintreetportraitiste canadien[1].
Théophile Hamel
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Gustave Hamel (d) |
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Natif de Sainte-Foy, il étudie chez le peintre Antoine Plamondon de 1834 à 1840[2]. Dans son atelier, il peint des hommes politiques et des ecclésiastiques, dont le législateur Amable Dionne. Il est l'oncle d'Eugène Hamel[3].
Il part pour l'Europe le [4],[1] et il suit des cours à Florence. Il exécute des œuvres et copie Titien. De retour au Canada en 1846, il ouvre son premier atelier à Québec, puis s'installe à Montréal l'année suivante.
Hamel rencontre ses premiers succès en 1851. Quelques années après, il se marie à la fille de George-Barthélemy Faribault, le premier bibliographe du Canada. Pendant les années 1850, il est le portraitiste officiel de l'État, ce qui lui permet de hausser sa réputation parmi les élites.
Travaillant aussi bien dans le Bas-Canada que dans le Haut-Canada, il complète pendant les années 1860 une série de portraits sur les personnages historiques du Canada, spécialement celui de Jacques Cartier.
Son œuvre religieuse est également importante, avec environ dix peintures, essentiellement sur le Nouveau Testament. Il fait presque uniquement des portraits, avec un style simple sans fantaisie, valorisant la dignité et la ressemblance.
Beaucoup de son matériel a été perdu lors d'un incendie en 1862. Il a formé d'autres peintres canadiens comme Napoléon Bourassa, Eugène Hamel, Ludger Ruelland, Marie-Elmina LefebvreetAlexandre S. Giffard. Il meurt à Québec le et est enterré au cimetière Notre-Dame-de-Belmont, à Sainte-Foy.
On retrouve plusieurs de ses œuvres au Pavillon Claire et Marc Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
La rue Chateauguay porta, vers 1870 et jusqu'en 1890, pour une partie de cette rue, le toponyme de rue Hamel, en son honneur, dans la ville de Québec.
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