Sa vie professionnelle et publique est marquée par l'engagement, tant dans ses activités d'avocat que dans les nombreux mandats politiques qu'il a exercés.
Tout jeune avocat, il sera responsable permanent du collectif belge des avocats du Front de libération nationale algérien de 1958 à 1962, fondements d'une solide carrière dans les prétoires de France et de Belgique et souvent dans des procès retentissants :
Concomitamment à ses activités d'avocat, Serge Moureaux s'est investi dans la sphère politique belge et a exercé de nombreux mandats pour le Front Démocratique des Francophones d'abord (jusqu'en 1985) avant de rejoindre les rangs du Parti socialiste[2].
Il a occupé de nombreuses fonctions politiques parmi lesquelles[3] :
Premier Échevin francophone de l’Agglomération de Bruxelles (1971-1989). Chargé de l'urbanisme, il y joue un rôle déterminant dans la lutte contre la « bruxellisation » tristement célèbre, et agit pour une reconstruction de la ville.
Député fédéral de Bruxelles de 1995 à 1999 et Président-adjoint du groupe parlementaire socialiste.
Il a été membre de plusieurs commissions d'enquête parlementaires, Tchernobyl - extrême-droite - Dutroux et a présidé la commission parlementaire sur les sectes (1996>1998).
Avocat, personnalité politique, Serge Moureaux est aussi un homme de lettres, attaché à la culture francophone, il a exercé la présidence de la Maison de la francité jusqu'en 2011[4].