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Début
 


1 Histoire  



1.1  Le rachat de Radio-L.L. : 1935  





1.2  Les difficultés  





1.3  Le succès  





1.4  La guerre  





1.5  L'après-guerre  







2 Organisation  



2.1  Dirigeants  





2.2  Siège  







3 Programmes  



3.1  Émissions  





3.2  L'information  





3.3  Animateurs et comédiens  





3.4  Journalistes  







4 Diffusion  





5 Notes et références  





6 Voir aussi  



6.1  Articles connexes  





6.2  Liens externes  
















Radio-Cité (Paris)







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(Redirigé depuis Radio Cité (Paris))

Pour les articles homonymes, voir Radio Cité.

Radio-Cité

Description de l'image Radio Cité.png.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social

1boulevard Haussmann

75009 Paris
Propriétaire Compagnie Nationale de Radiodiffusion (Publicis)
Slogan « Le poste que l'on ne quitte plus »
Langue Français
Statut Généraliste locale privée
Différents noms Radio-L.L.
Historique
Création
Disparition
Diffusion hertzienne
AM Ondes moyennes 280,9 m (1 097 kHz), puis 315 m
Diffusion câble et Internet

Radio-Cité est une station de radio parisienne généraliste privée, anciennement nommée Radio-L.L., rachetée et réorganisée en 1935 par Marcel Bleustein, directeur de Publicis, et diffusée du au.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le rachat de Radio-L.L. : 1935[modifier | modifier le code]

Marcel Bleustein dirige la société publicitaire Publicis. En 1933et1934 sa compagnie connaît plusieurs revers dont la perte de 12 millions de francs de contrat à la suite de l'instauration en 1933 d'une redevance pour financer les stations de radiodiffusion publiques, avec pour contrepartie l'interdiction de la réclame sur leurs ondes, alors que Publicis détient l'exclusivité de la publicité de 18 postes PTT de province, puis les négociations infructueuses entre décembre 1934 et janvier 1935 avec Pierre Laval, directeur de la station privée Radio-Lyon, qui créé sa propre agence Paris-Lyon Publicité, et entraîne pour Publicis la perte de la régie publicitaire de cette radio lyonnaise.

Bleustein, qui a refusé la proposition de vente de Radio-L.L. que lui a faite Marcel Lannes, mandaté par Lucien Lévy, reconsidère la question. En effet, bien que la station ait quelques handicaps avec un matériel médiocre, une faible puissance d'émission, des programmes médiocres et un risque d'interdiction ou de nationalisation, elle offre quelques avantages : elle couvre la capitale française, il est possible de modifier sa programmation, et la cessation de la diffusion ne peut se faire que par rachat de la radio par l'État. Le , Marcel Bleustein rachète la Compagnie Nationale de Radiodiffusion, qui exploite Radio-L.L.. Après un voyage à Moscou, en compagnie de Jacques Meyer, secrétaire général de L'Intransigeant, nouveau président de la station[1], il obtient du Commissariat au peuple pour les liaisons de l'URSS de pouvoir partager avec le lointain poste de TiraspolenBessarabielalongueur d'onde de 280,9 mètres, plus favorable que 209,9 mètres, celle de Radio-L.L. Le , Georges Mandel, ministre des P.T.T., consent à cet accord. Bleustein cherche ensuite un partenariat avec un quotidien pour créer un Journal Parlé. Après avoir essuyé un refus de Paris Soir, il demande à son ami François Louis-Dreyfus, propriétaire du journal l'Intransigeant, de mettre à sa disposition une équipe de dix journalistes menée par Jean Antoine[1]. Marcel Bleustein veut aussi changer le nom du poste et retient trois propositions, Radio-Métropole, Radio-Capitale et Radio-Cité, parmi lesquelles il choisit la dernière. Le studio déménage également de la rue du Cirque au siège de Publicis au 1, boulevard Haussmann. Le , l'assemblée des associés de la Compagnie Nationale de Radiodiffusion décide de la transformation de la S.A.R.L.enSociété anonyme et nomme Bleustein et Claude Bernheim administrateurs.

Après quelques jours de silence, Radio-L.L. fait place officiellement à Radio-Cité le dimanche à 9 heures, mais un programme d’essais a été diffusé la veille au soir[2]. Le 28 septembre, Georges Mandel signe l'arrêté qui autorise le transfert de l'émetteur de Radio-L.L. à Argenteuil, en banlieue parisienne[3]. Le lendemain la station passe de 209,9 à 280,9 mètres de longueur d'onde. Plus tard la radio obtient la confirmation d'un chef de service aux transmissions radiophoniques soviétique d'utiliser la longueur d'onde de 280,9 mètres.

Les difficultés[modifier | modifier le code]

La station connaît ensuite des difficultés. Tout d'abord le maire d'Argenteuil refuse la demande de la station destinée à implanter le nouvel émetteur de Radio-Cité au lieudit « Balmont », décision confirmée par arrêté municipal du . Le maire reproche notamment au nouvel émetteur d'empêcher la réception des autres stations. Les discussions durent jusqu'en janvier 1937. Le maire et Radio-Cité tombent finalement d'accord sur l'installation de l'émetteur, moyennant le versement de 30 000 francs aux œuvres de la ville et la modification des postes de radio pour permettre la réception de toutes les radios. Sa puissance est limitée à 2 kW, car en septembre 1936 le ministre des PTT a refusé de l'accroître. En mai 1937 l'émetteur entre en fonction avec une puissance de 2,8 kW. En l'agence de presse Havas réclame 3000 francs par mois d'abonnement pour continuer l'utilisation de ses informations. Les deux parties parviennent à un accord sur une somme de 1 500 francs, élevée à 2000 en . Dernier coup dur, l'Intransigeant, qui a changé de propriétaire et de rédaction trouve la Voix de Paris (le journal parlé de la station) trop à gauche. Le les principaux membres de la Voix de Paris sont licenciés par le quotidien. Finalement les deux partenaires trouvent un accord.

Le succès[modifier | modifier le code]

Intégralement financée par la publicité via Publicis, l'obtention de la plus grande audience est essentielle pour Radio-Cité qui considère d'abord ses auditeurs comme des consommateurs. Ainsi, Radio-Cité créé un certain nombre d'événements pour attirer et fidéliser l'écoute et entrer en contact direct avec ses auditeurs. La radio organise pour son public en 1938 plusieurs croisièresdeBordeaux à Marseille en passant par le Portugal, le Maroc, l'Algérie et la Corse, à bord de paquebots spécialement loués à cet effet[4]. Le succès de la radio amène également Publicis à publier un hebdomadaire de huit pages, Ici...Radio-Cité..., à partir du , comprenant quelques chroniques, dont les tribunes de Jean Guignebert faisant écho aux nombreux forums de discussion qu'il anime à l'antenne le dimanche matin, un descriptif assez fouillé des émissions, de nombreuses photos des équipements et des acteurs de la station, une rubrique consacrée aux auditeurs-lecteurs et une page réservée à l'Association des Auditeurs et Petits Amis de Radio-Cité.

Radio-Cité confère à Marcel Bleustein un pouvoir considérable lui permettant d’accéder aux plus hautes personnalités de l’État qui saisissent l’importance du médium radiophonique. Ainsi, lors de l’Anschluss, le président du Conseil Léon Blum est réveillé en pleine nuit et conduit à Radio-Cité pour y effectuer le premier commentaire d’actualité à chaud et en direct de l’histoire de la radio française.

La guerre[modifier | modifier le code]

La station est affectée par la guerre : censure, mobilisation des employés et obligation de retransmettre des émissions en tchèque, italien, roumain et anglais. En le gouvernement ordonne l'augmentation de la puissance de l'émetteur de Radio-Cité à 20 kW et l'obligation d'annoncer les alertes pour bombardement sur la région parisienne[5]. Le , alors que le pays subit l'invasion allemande, la station reçoit l'ordre de cesser la diffusion d'émissions artistiques et de ne diffuser que des bulletins d'information, des actualités et des émissions en langues étrangères[6]. Elle se tait le , veille de l'entrée des Allemands dans Paris. À la signature de l’armistice, les émetteurs situés en zone occupée passent sous contrôle allemand et celui de Radio-Cité est regroupé avec celui de cinq autres stations parisiennes d'avant-guerre au sein d'un réseau pour diffuser Radio-Paris nazie dès le .

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

Le, Radio-Cité, Le Poste Parisien, Radio 37, Radio Ile de FranceetRadio Normandie constituent le groupement professionnel de la radio privée pour défendre leurs droits, mais l'ordonnance du retire l'autorisation d'émettre aux stations privées et instaure un monopole d'Etat sur la radiodiffusion française qui empêche Radio-Cité de renaître. Ses émissions les plus célèbres partent alors sur d'autres stations, comme La Famille DuratonouSur le banc qui continuent sur Radio-Luxembourg.

Organisation[modifier | modifier le code]

Dirigeants[modifier | modifier le code]

Directeurs généraux
Directeur artistique et directeur des programmes
Directeur des émissions parlées

Siège[modifier | modifier le code]

Le siège et les studios de Radio-Cité sont situés au second étage du 1, boulevard Haussmann dans le 9e arrondissementdeParis, siège de Publicis.

Programmes[modifier | modifier le code]

Radio-Cité utilise un ton décontracté, adapté de la radio américaine par Marcel Bleustein, qui jure avec le hiératisme des radios françaises. Alors que les radios d'État et le Poste Parisien ne diffusent que deux heures le matin, une heure le midi et deux heures le soir, Radio-Cité émet de 6 heures du matin à minuit et propose 125 heures de programme par semaine composées d'émissions de divertissement et de musique, principalement du jazz pour laquelle Marcel Bleustein a fait venir des disques des États-Unis, mais aussi de sessions complètes d'information dénommées la Voix de Paris. En tant que radio commerciale privée, la publicité de marque occupe une place importante dans les programmes de Radio-Cité qui sollicite ses vedettes[7] et animateurs[8] pour faire la promotion des marques. Marcel Bleustein invente les slogans chantés pour la radio.

Émissions[modifier | modifier le code]

Une pièce de théâtre est diffusée chaque semaine, ainsi qu'un concert.

L'information[modifier | modifier le code]

Le Journal Parlé de Radio-Cité s'appelle La Voix de Paris. Son titre a été trouvé par Tristan Bernard à la demande de Marcel Bleustein[1]. Il est réalisé par une équipe de dix journalistes du journal l'Intransigeant menés par Jean Antoine qui en prend la direction. Pour les sujets demandant plus de développement et pour des interviews, l'équipe de journaliste créé Radio-Cité Magazine. C'est dans le domaine de l'information que Radio-Cité innove le plus et va jusqu'à concurrencer la presse écrite en envoyant des reporters sur tout le territoire et à l'étranger et en n'hésitant pas à interrompre ses programmes pour diffuser des nouvelles importantes. C'est ainsi que le Jean GuignebertetJean-Jacques Vital diffusent l'annonce en léger différé de l'Élysée de la composition du nouveau ministère Chautemps huit minutes après sa divulgation enregistrée parmi la foule grâce à un micro-boutonnière, qu'en mars 1938 Radio-Cité diffuse l'enregistrement du discours du chancelier autrichien Schuschnigg qui annonce sa démission et que le journaliste sportif Alex Virot, en Autriche pour suivre les championnats du monde de ski alpin 1938, abandonne les compétitions pour venir au plus vite à Viennele, où il fait vivre en direct aux auditeurs par téléphone, et malgré la censure, l'entrée des troupes allemandes[1]. La presse écrite contre-attaque et limite ses possibilités dans le domaine de l'information. Pour contourner la difficulté Radio-Cité crée le La minute du groupement des journaux d'opinion, dans laquelle les éditorialistes de la presse d'opinion lisent chaque soir au micro leur article du lendemain[6].

Animateurs et comédiens[modifier | modifier le code]

  • Jacques Canetti (1935-1940)
  • Pierre Dac (1935-1937)
  • Denisys
  • Lise Élina
  • Jean-Baptiste Evrard
  • Yvonne Galli
  • Georgius
  • Jean Grimod
  • Jean Laurent
  • Jean Marsac
  • Noël-Noël
  • Claude Pecheral
  • Jean Rieux
  • Robert Rocca
  • Louis Roux
  • Ded Rysel
  • Saint-Granier
  • Suzanne Serge
  • Jane Sourza
  • Raymond Souplex
  • Jean-Jacques Vital
  • Journalistes[modifier | modifier le code]

  • Robert Bré
  • Gauthier Chaumet
  • Pierre Crenesse
  • Michel Ferry
  • Jean Guignebert
  • Carlos Larronde
  • Jean Leulliot
  • Alex Virot
  • Diffusion[modifier | modifier le code]

    Radio-Cité est diffusée en ondes moyennes sur la longueur d'onde de 280,9 mètres (1 097 kHz), prêtée par le Commissariat au peuple pour les liaisons de l'URSS, et qui est plus favorable que celle de 209,9 m utilisée auparavant par Radio-L.L. Radio-Cité reprend d'abord l'émetteur de 800 W de Radio-L.L. situé au 137 rue de Javel dans le 15e arrondissementdeParis, puis construit à Argenteuil, au lieudit « Balmont », un nouvel émetteur d'une puissance de 2,8 kW qui entre en fonction en mai 1937. En , Radio-Cité passe sur la longueur d'onde de 315 mètres et la puissance de son émetteur est élevée à 20 kW.

    Le pylône-émetteur et ses bâtiments techniques sont totalement détruits à la dynamite par les Allemands en août 1944.

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. a b cetd Marcel Bleustein-Blanchet, Les Ondes de la liberté : 1934-1984, Éditions Jean-Claude Lattès, Paris, 1984
  • L'information est diffusée par communiqué à toute la presse. Voir, par exemple, « Radio LL devient Radio-Cité »,Le Petit Journal, 12 septembre 1935, p. 8,col. 1-2 (lire en ligne).
  • Journal officiel de la République française, 1er novembre 1935, p. 11 759, col. 2-3.
  • Jean Jacques Cheval, Les radios en France, histoire, état et enjeux, Éditions Apogée, Rennes, 1997, p. 33.
  • Alerte bombardement sur Paris diffusée par Radio-Cité en avril-mai 1940 sur Youtube.com
  • aetb René Duval, Histoire de la radio en France, Éditions Alain Moreau, Paris, 1979, p. 254-281.
  • Publicité pour " le thé des familles ", " meubles Levitan " et " Brunswick " chantées par Charles Trenet et Johnny Hess en 1936 sur Youtube.com
  • Publicité pour Cinzano chantée par Raymond Souplex en 1936 sur Youtube.com
  • Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]


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