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1 Biographie  



1.1  Un grand résistant  





1.2  Un expert du renseignement militaire  





1.3  Un pionnier des Commandos parachutistes de l'air  





1.4  Un officier supérieur de l'Armée de l'air  







2 Décorations  





3 Postérité  





4 Notes et références  














Albert-Charles Meyer







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Pour les articles homonymes, voir Meyer.

Albert-Charles Meyer

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Biographie
Naissance

Voir et modifier les données sur Wikidata
PuteauxVoir et modifier les données sur Wikidata

Décès

Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
ClamartVoir et modifier les données sur Wikidata

Nationalité

françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata

Activité

OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata

Autres informations
Distinctions

Grand-croix de la Légion d'honneur‎ ()
Grand-croix de l'ordre national du Mérite ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Albert-Charles Meyer ( - ) est un officier général français, spécialisé des commandos parachutistes de l'air.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Puteaux le 11 , aîné de six enfants et pupille de la nation, leur père Charles (combattant volontaire 1914-1918 et réserviste 1940) étant mort pour la France le 21 juin 1940 sur le front d'Alsace[1] , Albert-Charles Meyer signe un engagement dans l'Armée de l'air en 1939, comme aspirant pilote. En stage à Agen, il cherche à gagner Gibraltar par la mer, est arrêté et interné à Argelès-sur-Mer, s'évade, rejoint la Suisse via Belfort pour rallier l'Angleterre[2].

Un grand résistant[modifier | modifier le code]

Résistant à 19 ans, en France, en Suisse et en Hollande, sous l'influence d'André Sérot, alors commandant, ancien pilote actif dans les Services spéciaux, il intègre les services de renseignements (réseau Bruno, puis Kléber). Trahi le , déporté le 18 novembre, condamné à mort le , il est emprisonné à Fribourg, dont il s'évade. Il rejoint les alliés le , avec trois prisonniers et des renseignements.

Il contribue alors aux renseignements de la 1re Armée et repasse le Rhin vers l'Allemagne le 31 mars 1945.

Il est démobilisé en 1946, comme lieutenantderéserve. Ayant peu d'affinité avec le pouvoir en place, il reste actif dans le renseignement, sans doute en situation militaire clandestine avec mission de liquidation des réseaux constitués durant la guerre.

Un expert du renseignement militaire[modifier | modifier le code]

En, il rejoint volontairement l'Indochine comme capitainederéserve (ou ORSA). Chef de la brigade de renseignements et de contre-sabotage de Saïgon, puis chef des renseignements opérationnels, il y réalise des opérations commando avec le commando『Colonel Sérot』(en hommage à André Sérot, tué en opérations à Jérusalemen). Il participe à la protection de la base aérienne 191 Tan-Son-Nhut et de la base aérienne tactique 192. Il déconseille au commandement le choix de la cuvette de Dien Bien Phu. Il organise en tant que chef de la section politico-militaire de recherche du SR une filière d'évasion pour des personnalités vietnamiennes.

Il est appelé en France en septembre 1955.

Entre janvier et mars 1956, il est officier adjoint du commandant de la base aérienne 128 Metz-Frescaty.

Un pionnier des Commandos parachutistes de l'air[modifier | modifier le code]

En, il participe à la création des commandos parachutistes de l'air, en Algérie (Groupement des commandos parachutistes de l'air 00/541)[3].

Il rejoint le camp de Mourmelon, où sont sélectionnés, en France, les volontaires de l'Armée de l'air pour les premiers Commandos parachutistes de l'air., qui n'ont pas encore de chef. Il y rencontre ceux qui seront bientôt ses adjoints et compagnons d'armes, dont le lieutenant Albert Vasseur, le lieutenant Gaston Pallardy et le lieutenant Gilbert Arbez.

En, l'entraînement se poursuit à Pau, avec le brevet parachutiste.

Le, le CPA 10 désormais constitué embarque pour Philippeville, en Algérie, où est fixé le premier centre d'entraînement des Commandos parachutistes de l'air.

Il est ainsi le premier commandant du Commando parachutiste de l'air n°10[4]. Il obtient vite la confiance du premier commandant de l'ensemble des Commandos parachutistes de l'air, le lieutenant-colonel François Coulet, qui lui confie un rôle d'adjoint. Mais c'est un autre officier qui prendra la succession du lieutenant-colonel François Coulet, l'Armée de l'air souhaitant un officier sorti de l'École de l'Air.

Basé en conditions spartiates sur la base aérienne 146 La Réghaïa, avec le CPA 10, le capitaine, puis commandant (en 1958) Albert-Charles Meyer participe avec éclat aux opérations. De nouveau, il risque maintes fois sa vie. Le , en Kabylie alors qu'il coordonne une opération mobilisant l'ensemble des commandos de l'air, il accompagne le décès du lieutenant Albert Vasseur, à qui il avait confié pour la circonstance son commandement, celui du CPA 10. Le radio du capitaine Albert-Charles Meyer est également tué au même moment.

À compter du , Albert-Charles Meyer est appelé à Paris, à la demande du général Alain de Maricourt, alors major général (no 2) de l'Armée de l'air. Il est nommé inspecteur des commandos de l'air et affecté sur la base aérienne 107 Villacoublay.

En 1961, il reçoit de son gardien, François Coulet, le drapeau des commandos de l'air et le remet au service historique de l'École de l'Air. Le , c'est de nouveau lui qui remet cet emblème aux commandos de l'air reconstitués sur la base aérienne 146 La Réghaïa.

Après le putsch des généraux, auquel le remplaçant de François Coulet s'est rallié avec les CPA 40,10 et 20, Albert-Charles Meyer s'active pour demander le maintien des Commandos parachutistes de l'air, les CPA 30 et 50 étant restés hors du mouvement. Ces démarches rencontrent un succès limité, dû aux circonstances et aux acteurs.

Un officier supérieur de l'Armée de l'air[modifier | modifier le code]

Mais Albert-Charles Meyer est écœuré ; il demande un congé pour convenance personnelle, en .

Il est néanmoins affecté à la Direction du Personnel de l'Armée de l'air de décembre 1966 à mars 1974, où il conseille son arme quant à l'emploi et aux carrières des commandos de l'air. Puis, il est chef d'état-major interarmées à la Direction de la sécurité militaire, de 1974 à 1976.

En avril 1976, en tant que colonel (1972), il commande la base aérienne 122 Chartres-Champhol. Il est nommé général de brigade aérienne en 1978 et rejoint l'état-major de l'Armée de l'air[5].

Il meurt le , à l'hôpital Percy, à Clamart. Les honneurs lui sont rendus le , aux Invalides.

Le général Albert-Charles Meyer avait une épouse et deux enfants.

Il était actif au sein de l'Amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense nationale (AASSDN).

Décorations[modifier | modifier le code]

Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de l'ordre national du Mérite Grand-croix de l'ordre national du Mérite Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de la Valeur militaire Croix de la Valeur militaire Médaille de la Résistance Médaille de la Résistance française

Postérité[modifier | modifier le code]

Le, la ville de Belfort a inauguré une place Albert-Charles-Meyer.

La promotion 2007 des officiers de l'École militaire de l'air porte le nom de baptême Général-Albert-Charles-Meyer[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Henri Féraud, Les commandos de l'air, , 332 p. (ISBN 978-2-7233-0322-4, lire en ligne), p. 56
  • Site des commandos de l'air http://commando-air.fr/193.html
  • AASSDN http://www.aassdn.org/aarIFmey01.html
  • Site Écoles de l'Air http://www.traditions-air.fr/texte/parrains_promos_biographies_EMA85-aujourdhui.htm

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