Combat de la Vilorais
Date | |
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Lieu | Parcé |
Issue | Victoire des chouans |
République française | Chouans |
Jean Monclair † |
50 hommes[1] | Inconnues |
6 morts[1] | Inconnues |
Batailles
Première Chouannerie (1794-1795)
Deuxième Chouannerie (1795-1796)
Troisième Chouannerie (1799-1800)
Coordonnées | 48° 16′ 23″ nord, 1° 12′ 01″ ouest | |
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Combat de la Vilorais |
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Combat de la Vilorais |
Lecombat de la Vilorais a lieu le , pendant la Chouannerie.
En mars 1794, un détachement de 50 hommes de la garde nationaledeSaint-Marc-le-Blanc est envoyé occuper le bourg de Billé[1]. Un patriote de Billé, le chirurgien Jean Monclair, est placé à la tête de cette petite garnison[1]. Vers le milieu du mois de mars, les 50 gardes nationaux de Saint-Marc-le-Blanc sont remplacés par un même nombre de gardes nationaux de Saint-Georges-de-Reintembault[1]. Montclair se plaint alors au commandant de Fougères « qu'à tort on lui avait changé ses hommes, puisqu'on exigeait de lui des sorties et qu'au lieu d'apprendre un succès de sa part à quelques sorties, on apprendrait la nouvelle de sa mort »[1].
Le 26 mars, informé que des chouans sont à Parcé, les républicains se portent dans cette commune[1]. Ne découvrant aucun insurgé, ils gagnent alors les champs de la Vilorais, près de la Racinaye[1]. Soudainement, des chouans cachés derrière des fossés ouvrent le feu sur les patriotes et jettent la panique dans leurs rangs[1]. Monclair tente néanmoins une attaque avec une poignée de combattants, mais il est tué ainsi que quatre de ses gardes nationaux[1]. Son corps est retrouvé sur le chemin de la Martinière au Vivier-de-la-Pierre, le cadavre de son chien à ses côtés[1]. Un autre garde national, nommé Magdeleine Duhamel, est tué dans la cour du village de Melvin[1]. Le soir même du combat, 100 hommes de la garde nationale de Saint-Marc-le-Blanc sont envoyés en renfort à Parcé[1].