Douglas Alexander | |
![]() Douglas Alexander en 2008 | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État au Développement internationalduRoyaume-Uni | |
– (2 ans, 10 mois et 13 jours) |
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Premier ministre | Gordon Brown |
Prédécesseur | Hilary Benn |
Successeur | Andrew Mitchell |
Secrétaire d'État aux Transports Secrétaire d'État à l'Écosse | |
– (1 an, 1 mois et 22 jours) |
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Premier ministre | Tony Blair |
Prédécesseur | Alistair Darling |
Successeur | Ruth Kelly (Transports) Des Browne (Écosse) |
Ministre au Secrétariat du cabinet Chancelier du duché de Lancastre | |
– (1 an, 2 mois et 26 jours) |
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Premier ministre | Tony Blair |
Prédécesseur | Lord Gus Macdonald |
Successeur | Alan Milburn |
Biographie | |
Nom de naissance | Douglas Garven Alexander |
Date de naissance | (56 ans) |
Lieu de naissance | Glasgow, Royaume-Uni |
Parti politique | Parti travailliste |
Diplômé de | Lester B. Pearson College Université de Pennsylvanie Université d'Édimbourg |
Profession | Avocat |
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Douglas Garven Alexander, né le à Glasgow, est un homme politique britannique appartenant au Parti travailliste (Labour).
En1997, âgé d'à peine 30 ans, il est élu député à la Chambre des communes lors d'une élection partielle. Il entre au conseil des ministres six ans plus tard, au poste de ministre au Secrétariat du cabinet et chancelier du duché de Lancaster, puis devient en 2004 ministre d'État au Commerce et aux Investissements, ce qui lui fait quitter le conseil des ministres[1]. Promu ministre d'État à l'Europeen2005, il est choisi pour les fonctions de secrétaire d'État aux Transports et secrétaire d'État à l'Écosse en 2006, faisant son retour au conseil des ministres, avant d'être nommé secrétaire d'État au Développement internationalen2007. La victoire des conservateursen2010 le conduit à renoncer à ses fonctions. Il fait partie des étoiles montantes de la jeune génération travailliste, à l'instar de David Miliband, Andy BurnhamouEd Balls.
Il est né à Glasgow mais a passé la majeure partie de sa jeunesse à Bishopton, dans le Renfrewshire, où il fut membre de la Boy's Brigade, une organisation de jeunesse interconfessionnelle. Joueur de clairon de la fanfare de la brigade, il aida grandement à sa victoire lors du championnat des fanfares des Boy's Brigades écossaises organisé en 1981.
Trois ans plus tard, il obtient une bourse d'études pour partir étudier au Lester B. Pearson College, un « collège du monde uni » basé à Victoria, au Canada, où il passe avec succès son baccalauréat international. Il retourne ensuite en Écosse pour y étudier les sciences politiques et l'histoire moderne à l'université d'Édimbourg, puis décroche en 1988 une nouvelle bourse d'études. Il quitte de nouveau l'Écosse et intègre alors l'université de Pennsylvanie. Au cours de la campagne présidentielle américaine de cette même année, il travaille pour le candidat démocrate Michael Dukakis, puis est engagé par un sénateur démocrate. Il revient en Écosse deux ans plus tard, en 1990, et devient rédacteur des discours et chercheur parlementaire pour Gordon Brown, à l'époque secrétaire d'État au Commerce et à l'Industrie dans le cabinet fantôme.
Il reprend dans le même temps ses études à l'université d'Édimbourg, où il obtient en 1993 son bachelor of laws avec mention. Cette même année, il devient solicitor et travaille six mois dans un cabinet d'Édimbourg.
Il est le fils de Douglas N. Alexander, pasteur de l'Église d'Écosse qui dirigea notamment en 2000 les obsèques du premier Premier ministre d'Écosse, Donald Dewar, et d'une médecin. Sa sœur Wendy est également impliquée dans la vie politique mais au niveau écossais, ayant siégé au Parlement écossais et occupé brièvement le poste de présidente du Parti travailliste écossais (SLP).
Marié à Jacqueline Christian, il est père de deux enfants.
Il rejoint le Parti travailliste (Labour) en 1982, et obtient en 1995 l'investiture du parti, avec le soutien de son mentor, Gordon Brown, lors de l'élection partielle dans la circonscription de Perth and Kinross. Il est largement battu par la candidate du Parti national écossais (SNP) mais se classe deuxième avec 23 % des voix, en hausse de dix points par rapport aux élections de 1992 et surtout devant les conservateurs, qui détenaient ce siège depuis douze ans.
Par ce résultat, il attira l'attention de Tony Blair, qui le choisit comme deuxième orateur, lors du débat sur l'abolition de la « clause IV » des statuts du Labour, qui prévoyait la mise en commun des moyens de production, organisé lors de la conférence du Parti travailliste écossais à Inverness.
Lors des élections générales du , il se présente dans la circonscription de Perth, la précédente ayant été abolie, mais se classe troisième derrière le SNP, qui l'emporte, et les conservateurs. Il sera finalement élu quelque temps plus tard, le 6 novembre, lors d'une élection partielle dans la circonscription de Paisley South qu'il gagne avec 44 % des voix. Depuis 2005, il représente Paisley and Renfrewshire South.
Ayant joué un rôle majeur dans l'organisation de la campagne du Labour pour les élections générales du , il est nommé ministre d'État chargé du commerce en ligne et de la compétitivité au département du Commerce et de l'Industrie, avant de passer au Secrétariat du cabinet avec le rang de ministre d'État en 2002.
Le, il est choisi comme ministre au Secrétariat du cabinet et chancelier du duché de Lancaster, intégrant ainsi le conseil des ministres (cabinet), puis devient le ministre d'État pour le Commerce et les Investissements. Il change à nouveau de poste le , occupant celui de ministre d'État chargé de l'Europe. Il fait son retour au conseil des ministres à l'occasion d'un important remaniement ministérielle, cumulant les fonctions de secrétaire d'État aux Transports et de secrétaire d'État à l'Écosse.
À la suite du remplacement de Tony Blair par Gordon Brownle, Douglas Alexander est nommé secrétaire d'État au Développement international, et occupera ce poste jusqu'à la défaite du Parti travailliste aux élections législativesdu. Il renonce à son poste cinq jours plus tard.
Avec 59,6 % des suffrages exprimés, il est réélu dans sa circonscription de Paisley lors des élections générales de 2010 remportées par David Cameron.
Dans la course à la direction du Labour, il apporte son soutien à David Miliband[2]. Bien que ce soit le cadet de ce dernier, Ed Miliband, qui l'emporte finalement, il est nommé au sein du cabinet fantôme travailliste comme secrétaire d'État au Travail et aux Retraitesle, puis aux Affaires étrangèresle.
Candidat à sa succession dans sa circonscription lors des élections législativesdu, il perd 21 points par rapport à son score en 2010 et il est battu par Mhairi Black, candidate du Parti national écossais, qui devient, à vingt ans, la plus jeune députée de l'histoire britannique depuis 1667. Il quitte immédiatement ses fonctions dans le cabinet fantôme[3].