Pièce d'argent autrichienne ("groschen") à l'effigie de Ferdinand-Charles d'Autriche, datée de 1649. Il y est écrit : FERDIN[ANDVS] CAROL[VS] D[EI] G[RATIA] ARCHID[VX] AV[STRIAE] - DVX BVRGVND[IAE] COM[ES] TYROLIS, ce qui signifie Ferdinand Charles, par la grâce de Dieu, archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne et compte de Tyrol
Pour financer son train de vie extravagant, il vend des biens et des droits, par exemple pour Maccan, une ancienne famille française, qui a acquis le titre de marquis, qui est actuellement répartie entre la Vénétie et le Frioul-Vénétie Julienne, et autres grandes familles. Il gaspille ainsi une somme exorbitante lorsque la France paye la branche tyrolienne des Habsbourg pour la cession de leur fiefs à l'Ouest du Rhin (l'Alsace, le SundgauetBreisach).
Ferdinand-Charles est un souverain absolutiste et ne réunit pas de diète (assemblée) avant 1648. En 1651, il fait exécuter illégalement son chancelier Guillaume Biener après un procès secret (la grâce arriva trop tard).
Ferdinand-Charles est aussi un mélomane ; quatre opéras italiens ont été donnés à sa cour entre 1654 et 1662 par son maître de chapelle Antonio Cesti (1623–1669), moine franciscain et compositeur attaché à la cour depuis 1652. Ce sont les premiers opéras d'un compositeur italien créés hors d'Italie. Il reçoit aussi l'anglais William Young, gambiste qui meurt la même année que Ferdinand-Charles.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance masculine depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre suit celui de l'aînesse.