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1 Chronologie  





2 Les risques induits  





3 Galerie  





4 Notes et références  





5 Annexes  



5.1  Voir aussi  





5.2  Liens externes  
















Iceberg A-68






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En juillet 2017 l'iceberg A-68Aavêlé du segment Larsen C de la barrière de Larsen, située au nord-ouest de la mer de Weddell qui s'étend le long de la côte orientale de la péninsule Antarctique[1],[2],[3].

Avec initialement 175 km de long et 50 km de large dans ses plus grandes dimensions, et une superficie de 5 800 km2 pour moins de 200 m d'épaisseur[4], il mesurait deux fois la taille du Luxembourg et était plus grand que l'État du Delaware aux USA, pesant environ mille milliards de tonnes[5].

C'est l'un des plus grands icebergs tabulaires enregistrés, le plus grand à ce jour étant B-15 qui mesurait 11 000 km2 avant de se désagréger[6]. Le vêlage de A-68 a réduit la taille globale de la barrière de glace Larsen C de 12 %[5].

Conformément aux règles établies par le National Ice Center (NIC), il doit sa 1re lettre A au fait qu'il provient en Antarctiquedu1er quadrant de 0° et 90° de longitude ouest (zone de la mer de Bellingshausen et de la mer de Weddell) et son numéro 68 car c'est le 68e iceberg suivi par le NIC, mesurant plus de 10 milles marins (18,52 kilomètres) de longueur dans son plus grand axe.

Comme il s'est scindé ensuite en plusieurs parties, donnant naissance aux grands icebergs "fils" A-68B, C et un plus petit, A-68 est devenu l'iceberg『mère』A-68A.

Chronologie[modifier | modifier le code]

Trajectoire de l'iceberg A68-A d'avril à décembre 2020.
L'iceberg A68-A, à seulement 120km des côtes de l'île de Géorgie du Sud, le 9 décembre 2020.

La fissure de Larsen C qui a donné naissance à A-68 a été découverte par les scientifiques lorsqu'elle commençait à se former en novembre 2016. Certaines sources suggèrent même que la faille pourrait s'être rompue dix ans auparavant, la séparation finale ayant été préparée par la création de tout un réseau de fissures multiples[5] qui ont fini par se rejoindre le 12 juillet 2017.

Les risques induits[modifier | modifier le code]

À gauche, le bord de la plateforme de glace Larsen C et à droite le bord ouest de l'iceberg A68 qui s'éloigne. Photo prise le 31 octobre 2017.

En décembre 2020, alors qu'A68A s'approchait de la Géorgie du Sud, les scientifiques estimaient que s'il percutait l'île et y restait un certain temps, cela poserait une grave menace pour la faune locale, en particulier les manchots royaux (400 000 couples), les manchots papous (plus de 100 000 couples), les manchots à jugulaires (6 000 couples), les otaries de Kerguelen (95 % de la population mondiale) et les éléphants de mer (la moitié de ces 600 000 pinnipèdes du monde) qui vivent en permanence ou temporairement, principalement au sud de l'île.

Tous ces animaux marins pourraient alors être contraints à de plus longs trajets pour trouver leur nourriture, mais l'iceberg pourrait également bouleverser l'écosystème des fonds marins[20].

Un porte-parole du British Antarctic Survey a déclaré que l'iceberg pourrait ainsi rester bloqué pendant un certain nombre d'années, entraînant des perturbations pour la faune et l'industrie de la pêche locale[21].

Le risque est grand car les données historiques montrent que de nombreux icebergs qui se détachent de la péninsule Antarctique atteignent la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud[22].

Les scientifiques, qui sont toujours divisés sur le sujet de savoir si le vêlage de A-68 est le résultat du changement climatique ou simplement un événement naturel, étudient par ailleurs ses conséquences possibles sur la barrière de glace de Larsen C :

Dans les deux cas les scientifiques craignent une contribution importante à la montée du niveau de la mer[23].

Des efforts sont en cours pour identifier toute tendance à la réduction de la taille de la plateforme de glace en Antarctique, en particulier celles de l'Antarctique oriental. Une expédition britannique sur un Royal Research Ship avait l'intention d'échantillonner la vie marine à la ligne de clivage de A-68 en mars 2018, mais a dû faire demi-tour en raison de l'épaisse glace de mer[24].

Les chercheurs ont déterminé que A-68A qui mesurait à l'origine en moyenne 232 m d'épaisseur, avec un pic à 285 m, a depuis perdu entre 32 m et plus de 50 m par endroits, soit près d'un quart de son épaisseur initiale. Mais il a surtout perdu 64 % de son volume, passant de 1 467 à 523 km3 (5 660 à 2 600 km2). Fin 2020, l'iceberg rejetait ainsi dans l'océan 767 m3 d'eau douce par seconde, soit 12 fois le débit de la Tamise[25].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Larsen C calves trillion ton iceberg », Project MIDAS, (consulté le ).
  • (en) « Giant iceberg splits from Antarctic », BBC,‎ (lire en ligne).
  • (en) « Massive iceberg breaks away from Antarctica », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • On peut remarquer que le rapport de son épaisseur (172 m) sur sa longueur (175 000 m) est d'environ 1/1000, soit le même rapport que 2 feuilles de papier A4.
  • a betc (en-GB) Nicola Davis, « What happened next to the giant Larsen C iceberg? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne).
  • En 1956, un iceberg dans l'Antarctique aurait été estimé à 333 kilomètres de long et 100 kilomètres de large, soit 33 300 km². Enregistrées avant l'ère de la photographie par satellite, les dimensions estimées de cet iceberg sont moins fiables.
  • (en) Michael Irving, « Satellites show huge Antarctic iceberg drifted 1,000 km in three years », sur NewAtlas, (consulté le ).
  • (en) Mark Brandon, « A trillion tonnes of ice on the move: Iceberg A68A », sur Mallemaroking (consulté le ).
  • (en-GB) Jonathan Amos, « Is the world's biggest iceberg about to break up? », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • (en-US) George Dvorsky, « Antarctica's Massive Iceberg Is Starting to Disintegrate », Gizmodo,‎ (lire en ligne).
  • (en) U.S. National Ice Center (NIC), « Iceberg_Tabular.pdf », sur natice.noaa.gov, (consulté le ).
  • La superficie de A-68 (5 800 km2) est presque le double de celle de l'île (3 755 km2).
  • (en) « Iceberg on collision course with South Georgia », sur esa.int (consulté le ).
  • (en) LT Falon M. Essary, USN, « Iceberg A-68D Calves off Iceberg A-68A », sur U.S. NATIONAL ICE CENTER, (consulté le ).
  • (en) S. Lhermitte, « Animation Copernicus Marine », sur Tweeter, (consulté le ).
  • (en) LT Falon, « Press Release - Icebergs A-68E and A-68F Calves from Iceberg A-68A », sur U.S. NATIONAL ICE CENTER, (consulté le ).
  • (en) USNIC, « Iceberg A-68P Calves from A-68J in the South Atlantic Ocean », sur USNIC, (consulté le ).
  • (en) Jonathan Amos, « Robots deployed at A68A mega-iceberg remnants. », sur BBC News, (consulté le ).
  • Futura Planète, « L'iceberg géant A-68 a relâché 152 milliards de tonnes d'eau douce dans l'océan ! », sur futura-sciences.com, (consulté le ).
  • Céline Deluzarche, « Le plus grand iceberg du monde menace de s'écraser en Géorgie du Sud. », sur Futura Sciences, (consulté le ).
  • (en) Jonathan Amos, « A68 iceberg on collision path with South Georgia », BBC News, .
  • (en) Dave Mosher, « Where Antarctic iceberg from Larsen C shelf might go in Southern Ocean », Business Insider, (consulté le ).
  • (en) Rachel Becker, « Cracks are still spreading where that massive Antarctic iceberg broke free », sur The Verge, .
  • (en) Jonathan Amos, « Mission to giant A-68 berg thwarted by sea-ice », BBC News, (consulté le ).
  • Nathalie Mayer, « Le plus grand iceberg du monde est en morceaux… », sur Futura-sciences, (consulté le ).
  • Annexes[modifier | modifier le code]

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]

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