Invité à rejoindre le groupe surréaliste par André Breton[3], José Pierre a participé aux activités de ce mouvement de 1952 à 1969, année de sa dissolution[4]. Il a activement contribué aux expositions internationales du surréalisme de 1959 (ÉROS, galerie Daniel Cordier[5]) et de 1965 (L'Écart absolu, galerie L'Œil[6]) avant d'organiser lui-même plusieurs autres expositions. Il signe en 1960leManifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie ».
Spécialiste reconnu du surréalisme, il est aussi l'auteur de nombreuses monographies dédiées à des artistes contemporains, à la peinture symboliste, à la peinture naïve, au cubisme, au futurisme, au dadaïsme, et au Pop Art. Auteur d'une thèse intitulée André Breton et la peinture, il fut directeur de recherche au CNRS (Champs et activités surréalistes) et président d'Actual (association qui s’était donné pour mission de rassembler les archives surréalistes). Dans certains de ses essais, José Pierre souligne à plusieurs reprises le génie artistique de Dali ou de certains artistes proches du Pop Art, tranchant ainsi avec les positions radicales imposées par Breton en son temps.
José Pierre était également auteur dramatique, poète et romancier[7]. Il a écrit notamment Le Vaisseau amiral, mis en scène par Patrick Simon (Entrepôt Lainé, Compagnie Dramatique d’Aquitaine, 1981).
1970 : Surrealism? - exposition surréaliste internationale organisée par le Riksutställningar (4 commissaires : Ragnar von Holten, José Pierre, Jean-Pierre Silberman et Hervé Télémaque), Moderna Museet de Stockholm puis Göteborg, Sundsvall et Malmö (Suède)
↑La dispersion de cette collection, qui comptait de très nombreuses œuvres d'artistes réputés rencontrés au fil des ans, a également permis de découvrir les talents artistiques de José Pierre au travers de ses collages et compositions surréalistes, ainsi que ses peintures abstraites utilisant la technique du dripping, œuvres réalisées pour l'essentiel dans les années 1950 et 1960.