Il est nommé interne des hôpitaux de Paris en 1899. Il reçoit la Légion d'Honneur à titre militaire lors de la Première Guerre Mondiale, conflit au cours duquel il a été blessé. En 1929, il est nommé professeur agrégé de médecine et exerce auprès du professeur Henri Claude à la CMME (clinique des maladies mentales et de l'encéphale) de l'hôpital Sainte-Anne, à Paris. En 1939, il devient historien de la médecine mais il est à nouveau mobilisé. En 1942, malgré les interdictions fixées par le statut des juifs en 1940-1941, son nom est proposé par le conseil de faculté pour la chaire de la CMME. Il se réfugie à Nice mais est arrêté par la rafle collective qui a eu lieu à la gare. Interné à Drancy, il est déporté à Auschwitz où son convoi arrive le . Il est gazé trois jours plus tard[2]. Il habitait au 9 boulevard Delessert à Paris.
« Note sur le suicide du duc de Bourbon () : étude de psycho-pathologie historique » (Bulletin de la Société française d'Histoire de la médecine, 21; 195-200, 1927.
Louvel le magnicide. Étude de psycho-pathologie médico-légale (avec Denis Pigot. Paris, G. Doin, extrait de L'Hygiène mentale, XXIV, 5 ; 126-150) : une étude du cas de Louis Pierre Louvel, assassin du duc de Berry en 1929.
« L'affaire de La Roncière » (avec S. Séguinot), L'Hygiène Mentale, XXIV, 5:150-156, 1929.
La médecine et les médecins français au XVIIe siècle, Paris, J.B. Baillière. Avec 51 planches et 86 figures dans le texte, 1933.
« Mesmer et la suggestion », Congrès des médecins aliénistes (Bruxelles) (C.-R., Paris, Masson, p. 431-434), 1935.
(Avec Maxime Laignel-Lavastine), Histoire de la presse médicale française aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, l'Expansion scientifique française, en 1936.
« La presse médicale française au XVIIe siècle. Les journaux de Nicolas de Blégny », Paris, Paris Médical, 38 p., en 1937[1].