Dans cette œuvre, la Seine est représentée par Sisley comme une source de travail dans la région d'Argenteuil, comme dans Pêcheurs étendant leurs filets, une toile peinte la même année mettant en scène des pêcheurs et le fleuve vu du village de Villeneuve-la-GarenneetLa Seine à Port-Marly, tas de sable. Il représenta cependant le plus souvent la Seine comme lieu de loisirs, à l'instar des autres Impressionnistes[2]. On peut penser qu'il s'agit de deux « pendants » de l'œuvre de Sisley visant à montrer le contraste entre les activités industrielles et ludiques liées au fleuve[3].
↑Françoise Guichon, André Liatard, Musée Faure, Aix-les-Bains: catalogue des collections permanentes, Éditeur Musée Faure, 1992, p. 21 : « Alfred Sisley La Seine à Argenteuil huile/toile 50 × 60,5 cm »« Il travailla beaucoup dans des villages d'Ile de France en bord de Seine : Marly, Bougival, Louveciennes et Argenteuil, où il peint en 1872 le paysage exposé au Musée Faure. Cette toile n'est pas totalement représentative de l'art de SISLEY : les sujets sont plats, et seul, le ciel, qu'en bon anglo-saxon le peintre privilégiait souvent, est proprement impressionniste. »
↑Dominique Brachlianoff, Argenteuil, Louveciennes, Bougival [1870-1874], in Alfred Sisley, Ann Dumas, Alfred Sisley : poète de l'impressionnisme : [Exposition] Lyon, musée des beaux-arts, 10 octobre 2002-6 janvier 2003, Réunion des musées nationaux, 2002, (ISBN2711843696et9782711843695), p. 124 : « Certains ont même suspendu leurs vêtements à une corde à linge de fortune. Sisley a montré la Seine comme une source de travail dans une autre œuvre de la même période, La Seine à Argenteuil (1872, D28, Aix-les-Bains, musée Faure) ».
↑MaryAnne Stevens(en), De La Celle-Saint-Cloud à Louveciennes : 1865-1875.inSisley: Royal Academy of Arts, Londres, 3 juillet-18 octobre 1992, Musée d'Orsay, Paris, 28 octobre 1992-31 janvier 1993, Walters Art Gallery, Baltimore, 14 mars-13 juin 1993, Réunion des musées nationaux, 1992, (ISBN2711823601), p. 116