Il se présente sous la forme d'un planeur dont la partie avant est constituée d'une torpille anti-sous-marine classique type L4 de 533 mm d'une masse de 540 kg capable de plonger à 300 mètres.
Les missiles sont stockés sans les ailes du planeur et l’empennage propulseur, emmagasinés séparément et remontés juste avant le tir, ce qui entraine une cadence de tir de seulement un missile toutes les deux minutes. Une fois équipé, le Malafon est acheminé sur la rampe de lancement, inclinée de façon fixe à 15°. Celle-ci est alors orientée dans la direction approximative de la cible sous-marine. Le système d'arme prend beaucoup de place, 27,35 m sur l'Aconit en comptant le local des torpilles, le hangar des Malafon et le poste de tir.
Propulsé au départ par deux accélérateurs à poudre pendant 4 secondes, il poursuit sa course en planant à une altitude de 200 m à une vitesse de 230 m/s soit environ 800 km/h sur une distance maximale de 13 km après avoir largué son accélérateur[1].
Les coordonnées de la cible en gisement et distance, établies par les relevés du sonar et du calculateur de tir du bord, sont transmises par radio au missile. Arrivé à la verticale de la cible, un premier parachute freine brutalement le planeur, provoquant l'éjection de la torpille dont la chute est ralentie par l'ouverture d'un second parachute qui se détache peu avant l'immersion. La torpille se comporte alors de façon classique en activant son sonar tout en décrivant un cercle pour localiser précisément son objectif avant de se diriger sur lui à pleine vitesse.
La numérotation jusqu'au 55/550 au moins peut varier pour désigner les versions ou dérivés : 29 = 29-0 = 29.0 = 290 puis 29-1 = 29.1 = 291, etc (exemple fictif)