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Margaret Kennedy
Naissance |
Hyde Park Gate, Londres, ![]() |
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Décès |
(à 71 ans) Adderbury, Oxfordshire, ![]() |
Activité principale |
romancière, nouvelliste, essayiste, scénariste |
Langue d’écriture | anglais |
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Genres |
Œuvres principales
Margaret Kennedy, née le à Hyde Park Gate, Londres, et morte le à Adderbury, dans le comté d'Oxfordshire, est une femme de lettres, romancièreetscénariste britannique.
Elle fait ses études au Cheltenham Ladies' College, puis au Somerville College (Oxford). En 1925, elle épouse « sir David Davies, devenant ainsi lady Davies »[1] pour la haute société anglaise.
Elle fait paraître en 1922 un simple manuel d'histoire, mais c'est en 1924, lors de la publication de son roman le plus célèbre, La Nymphe au cœur fidèle (The Constant Nymph), qu'elle accède à la célébrité. En collaboration avec Basil Dean, le roman est adapté au théâtre en 1926, puis, en France, en 1934, par Jean Giraudoux sous le titre Tessa. Margaret Kennedy a écrit en 1930 une suite à son roman, L'Idiot de la famille. La pièce qu'elle tire en 1934, intitulée Tu ne m'échapperas jamais (Escape Me Never!), est un gros succès.
Dans les années 1930 et 1940, elle signe plusieurs scénarios, seule ou en collaboration, notamment pour plusieurs films réalisés par Paul Czinner et mettant en vedette l'actrice britannique Elisabeth Bergner.
Elle publie peu pendant la Seconde Guerre mondiale, hormis The Mechanized Muse, un essai sur le cinéma. À partir de 1950, elle reprend sa plume de romancière pour plusieurs titres qui obtiennent un succès moins considérable que ses œuvres des années 1930.
Elle reçoit en 1953 le James Tait Black Memorial Prize.
Publié en français sous le titre Femmes, traduit par Edith Vincent, Paris, F. Soriot, coll. « Les Maîtres étrangers », 1940
Publié en français sous le titre La Nymphe au cœur fidèle, traduit par Louis Guilloux, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1927 ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 5, 1952 ; réédition, Paris, Presses de la Cité, 1968 ; réédition, Lausanne, Édition Rencontre, 1969 ; réédition, Paris, Presses Pocket no 1708, 1978
Publié en français sous le titre Le Chagrin du berger, traduit par Annie Brierre, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1952 ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 3656, 1973
Publié en français sous le titre L'Idiot de la famille, traduit par Louis et Renée Guilloux, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1933 ; réédition, Lausanne, Éditions Rencontre, 1970
Publié en français sous le titre Sans esprit de retour, traduit par Paule de Beaumont, Paris, Gallimard, 1947
Publié en français sous le titre Il y a longtemps, traduit par Henri Thies, Paris, Albin Michel, 1945
Publié en français sous le titre Solitude en commun, traduit par Adrienne Terrier, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1939 ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 135, 1955 ; réédition de cette traduction entièrement révisée sous le titre Divorce à l'anglaise, Paris, éditions de la Table Ronde, coll. « Quai Voltaire », 2023 (ISBN 979-10-371-1166-1)
Publié en français sous le titre La Fête, traduit par Denise Van Moppès, Paris, Albin Michel, 1951 ; réédition de cette traduction entièrement révisée sous le titre Le Festin, Paris, éditions de la Table Ronde, coll. « Quai Voltaire », 2022 (ISBN 979-10-371-1025-1)
Publié en français sous le titre Lucy Carmichael, traduit par Denise Van Moppès, Paris, Albin Michel, 1954
Publié en français sous le titre Pronto, traduit par Annie Brierre, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1954
Publié en français sous le titre Les Oracles, traduit par Denise Van Moppès, Paris, Albin Michel, 1959
Publié en français sous le titre Le Sourire oublié, traduit par Marie-Christine et Robert Mengin, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1967
Publié en français sous le titre Un nouveau Midas, traduit par Mireille Hollard Gaiffe, Paris, Gallimard, 1945
Publié en français sous le titre Tessa, la nymphe au cœur fidèle, adaptation de Jean Giraudoux, Paris, Théâtre Louis-Jouvet, 1934
Publié en français sous le titre Tu ne m'échapperas jamais, adaptation de Pierre Sabatier, Paris, L'Illustration, 1936
Publié en français sous le titre Pas au calendrier, traduit par Marie-Christine et Robert Mengin, Paris, Plon, coll. « Feux croisés », 1966