Sa renommée lui vient surtout de ses gentlemen's clubs, fondés aux XIXe et XXe siècles, notamment l'Athenaeum Club, le Travellers Club, le Reform Club, le United Service Club, l'Oxford and Cambridge Club et le Royal Automobile Club. Surnommé « Club Land », Pall Mall a inspiré les romanciers[1].
La station de métro la plus proche est Green Park, où circulent les trains des lignes Jubilee.
Le nom de « Pall Mall » est dérivé de pall-malloupell-mell, lui-même derivé du mot français paille-maille, désignant le jeu de mail, sorte de croquet auquel on jouait dans ce quartier au XVIIe siècle. Populaire en Ecosse et en France, le jeu fut introduit en Angleterre par le roi Jacques VI et Ier après 1603.
Vue de Pall Mall s'ouvrant en perspective sur la gauche. Le palais St. James se trouve à droite.100, Pall Mall : l'emplacement de la National Gallery jusqu'en 1834.
Ernest Gambart y avait une galerie d'art au no 121, ouverte en 1854[2], dans laquelle il exposa en 1861 les portraits d'amis et de parents de Frances, Lady Waldegrave par James Sant. Cela permit à cet artiste, devenu membre de la Royal Academy dix ans plus tard, de faire ses débuts[3].
Henry Wallis, frère du graveur Robert Wallis, y dirigea la French Gallery jusqu'en 1890[4].
C'est à Pall Mall que fut installé pour la première fois l'allumage au gaz dans une rue londonienne.
La quasi-totalité de la partie sud de Pall Mall appartient à la Couronne britannique depuis plusieurs siècles. L'ensemble est aujourd'hui géré par le Crown Estate. Carlton House, l'ancienne résidence du prince-régent, futur Georges IV, se trouvait à l'extrémité est de la rue.
Pall Mall abrita également le War Office et en devint le synonyme, tout comme « Whitehall » se réfère au centre administratif du gouvernement du Royaume-Uni.