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Élections législatives françaises de 1946

Ne doit pas être confondu avec Élections constituantes françaises de 1946.

juin 1946 1951
Élections législatives françaises de novembre 1946
10 novembre 1946
Corps électoral et résultats
Votants				19 578 126
				78,1 %  3,7
	Parti communiste français – Maurice Thorez
	Liste Parti communiste français Union progressiste
	Voix			5 430 593
	28,26 %				2,3
	Députés élus			182	31
	Mouvement républicain populaire – Georges Bidault
	Voix			4 988 609
	25,96 %				2,3
	Députés élus			162	4
	Section française de l'Internationale ouvrière – Guy Mollet
	Voix			3 433 901
	17,87 %				3,3
	Députés élus			102	25
	Parti républicain de la liberté – Michel Clemenceau
	Liste Parti républicain de la liberté Parti paysan d'union sociale
	Voix			2 487 313
	12,94 %				0,1
	Députés élus			63	2
	Rassemblement des gauches républicaines – Édouard Herriot
	Liste Parti radical Union démocratique et socialiste de la Résistance
	Voix			2 136 152
	11,12 %				0,5
	Députés élus			42	10
Résultats par circonscription
Représentation de l'assemblée
Gouvernement
Sortant			Élu
Bidault I Tripartisme (MRP, PCF, SFIO)			Blum III Tripartisme (PCF, MRP, SFIO)
Législature élue
Ire de la IVe République
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Les élections législatives se déroulent le 10 novembre 1946 et sont les premières de la IV^e République nouvellement instaurée.

Résultats[modifier | modifier le code]

Les élections sont marquées par une victoire sans précédent du Parti communiste : avec 28,3 % des suffrages exprimés, le PCF enregistre le meilleur score de son histoire et emporte 182 sièges, soit près d'un tiers des effectifs de l'Assemblée nationale.

LeMRP perd des électeurs mais reste tout de même le deuxième parti de l'assemblée, loin devant la SFIO qui supporte de moins en moins bien la concurrence communiste : elle perd 26 sièges (et ce malgré l'augmentation du nombre total de sièges à pourvoir) et plus de 750 000 électeurs. Le RGR reste stable, tout comme la droite, et l'Union gaulliste, mal organisée, ne pourra entrer au Parlement, et ce malgré le prestige du Général, affaibli par la promulgation du nouveau traité constitutionnel qui avait rencontré sa franche opposition.

Malgré une indiscutable prépondérance des 3 partis dominants, les groupes parlementaires ont tendance à se multiplier et l'opposition est de plus en plus hétéroclite.

Il y a 6,8 % de femmes députées^[1].

Système de scrutin[modifier | modifier le code]

Les élections ont lieu au scrutin proportionnel plurinominal suivant la règle de la plus forte moyenne dans le cadre départemental, sans panachage. Le vote préférentiel est admis. Il y a 618 sièges à pourvoir.

Résultats[modifier | modifier le code]

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Résultats^{[réf. nécessaire]}

Parti		Voix	%	+/-	Sièges	+/-
	Parti communiste français	5 351 926	27,85	0,2	171	25
	Mouvement républicain populaire	4 988 609	25,96	4,3	162	4
	Section française de l'Internationale ouvrière	3 433 901	17,87	2,3	102	25
	Rassemblement des gauches républicaines	2 136 132	11,12	1,1	42	11
	Parti républicain de la liberté	907 444	4,72	2,8	34	2
	Divers droite	900 499	4,69	Nv	0	Nv
	Union gaulliste	585 430	3,05	Nv	9
	Républicains indépendants	462 297	2,41	Nv	21
	Parti paysan d'union sociale	216 773	1,13	0,3	8
	Divers	94 533	0,49	0,5	0	2
	Union progressiste	78 667	0,41	Nv	11
	Parti communiste internationaliste	59 824	0,31	0,08	0
Suffrages exprimés		19 203 070	98,15
Votes blancs et nuls		362 627	1,85
Total		19 565 697	78,10	-	560
Abstentions		5 486 536	21,90
Inscrits / participation		25 052 233	78,10

Analyse[modifier | modifier le code]

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Le score total de 28,3% attribué au PCF aux élections législatives françaises de 1946 inclut les voix obtenues par son allié l'Union progressiste (0,41%) dont il est très proche et devant laquelle il s'est effacé dans la dizaine de circonscriptions où cette petite formation satellite obtient des sièges.

Composition de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexe[modifier | modifier le code]

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