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La princesse Bonne de Luxembourg est plusieurs fois l'objet des projets matrimoniaux de son père pour renforcer sa dynastie. Elle est ainsi fiancée à l'âge de six ans à Frédéric, futur margravedeMisnie, mais son père rompt les fiançailles après que les Wettin se furent rangés du côté de Louis de Bavière. Frédéric de Misnie préfère d'ailleurs épouser Mathilde, la fille de Louis, ce qui sera conclu en 1328. Après des négociations avec Henri IV, duc de Bar, voisin du comté de Luxembourg, la préférence de Jean de Luxembourg se tourne bientôt vers le trône de France des Valois. De doubles fiançailles sont conclues entre son fils Charles et Blanche de Valois, ainsi qu'entre sa fille Bonne et Jean de Valois.
Jean de Luxembourg fait son entrée avec sa fille à Paris le 2 janvier 1332. Le mariage est célébré le 28 juillet 1332 en l'église Notre-Dame de Melun, en présence de six mille invités, suivi de festivités qui durent pendant deux mois, jusqu'à ce que Jean de Valois soit adoubé chevalier en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Bonne a dix-sept ans et son époux treize. Il a reçu sa majorité avec les titres de duc de Normandie, comte d'Anjou et comte du Maine. La princesse, quant à elle, qui est d'une grande beauté, séduit également son entourage par l'éducation qu'elle a reçue et la culture dont elle fait preuve. Le psautier qui porte son nom, composé par Jean le Noir, contribue à comprendre le raffinement qui donne le ton à sa cour. Ainsi, Bonne de Luxembourg apprécie Guillaume de Machaut qui fait partie de son entourage.
La réapparition de la peste noire en Occident entraîne son décès le 11 septembre 1349, à l'âge de 34 ans, à l'abbaye de Maubuisson[2]. Bonne n'a ainsi jamais pu devenir reine de France[1]. Son époux se remarie moins de six mois plus tard avec Jeanne Ire d'Auvergne.
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Georges Perrot et Salomon Reinach, « Revue archéologique », Revue Archéologique Ou Recueil de Documents et de Mémoires Relatifs À l'Étude des Monuments et À la Philologie de l'Antiquité et du Moyen Age, vol. Vol. 4-Vol. 9, (ISSN0035-0737).
↑ aetbChristiane Raynaud, « La reine dans les Grandes chroniques de France », dans Erik Kooper, éd. The Medieval Chronicle. Proceedings of the 1st International Conference on the Medieval Chronicle, Driebergen, Utrecht, 13-16 july 1996, Amsterdam, Rodopi (Costerus, New Series, 120), 1999, p. 226.