D'abord appelé Maison des homosexualités (1989)[1], puis Centre gai et lesbien CGL de Paris (1993)[1], le Centre a été créé par des militantshomosexuels face aux crises provoquées par la pandémie VIH/sida au tournant des années 1980-1990. Association mixte, il se préoccupe aussi de la place des homosexuels et des lesbiennes dans la société - notamment autour des problématiques liées à l'homophobie.
En 1994, installé au 3 rue Keller dans le onzième arrondissement de Paris, il a intégré la composante « trans » (transsexualité, transgenre) et bisexuelle depuis l'AG d'avril 2002. Des lignes d'appel, un accueil physique, un bar associatif, une bibliothèque thématique offrent au public des repères au-delà de la lutte contre le sida qui reste malgré tout structurante dans l'action - et les financements. En 2002, le changement de nom en Centre LGBT Paris-Île-de-France marque de facto l'intégration de toutes les problématiques LGBT et l'implantation en Île-de-France - bien que l'appellation CGL Paris persiste.
Dans les années 1998 à 2001, le CGL Paris développe ses activités de soutien, et de communication, grâce aux subventions reçues des associations et organismes luttant contre le sida (AFLS, Ensemble contre le sida, etc.). N'ayant pu renouveler ses sources de financement, le Centre est contraint à une restructuration qui passe par le licenciement de la majorité de ses salariés.[Quand ?] Le licenciement du directeur du Centre donne lieu à un procès devant les prud'hommes que le Centre perd sur la forme utilisée (non-respect des règles de licenciement) mais pas sur le fond (l'ancien directeur attaquait le Centre pour discrimination envers un hétérosexuel). Etant entendu qu'en cas d'annulation sur la forme, le tribunal ne regarde pas le moyen invoqué au fond. Avec le départ de la dernière assistante sociale, il ne restait plus qu'un seul employé secrétaire administratif.
De nouveaux locaux sont livrés mi-février 2008 et inaugurés le [2].
Les organismes et les associations suivants font partie des « financeurs » passés et présents du Centre LGBT Paris-Île-de-France. Ceux-ci sont intervenus dans le cadre de la lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles mais aussi dans le cadre des projets de lutte contre les discriminations et les exclusions.
À ce jour, les subventions allouées par la Mairie de Paris au Centre LGBT sont de 112 000 €, selon un plan sur trois ans. La Mairie a aussi permis au Centre LGBT de s'installer dans des nouveaux locaux de 250 m2, mis à neuf par une société d'économie mixte de la Ville de Paris, pour un loyer d'environ 5 800 € par mois hors charges[pertinence contestée][3].
De mai 1994 à octobre 1999, 52 numéros du magazine militant 3 Keller, mensuel du centre gay & lesbien[4] sont publiés. En 1995 il est tiré à 12 000 exemplaires[réf. souhaitée].
d'assurer les services de maison des associations LGBT pour l'Île-de-France et Paris ;
d'offrir des services aux publics qui le visitent, en répondant aux attentes sur des sujets LGBT ;
de militer pour l’égalité des droits personnels et sociaux des gais, lesbiennes, bisexuel(le)s et trans et lutter contre l'homophobie.
Le Centre est siège social de nombreuses associations[1] très majoritairement LGBT. D'autres associations ont fait le choix d'en être membres au titre de personnes morales. Domiciliées ou non en ses locaux, certaines y organisent de manière régulière dans le mois des permanences d'accueil ou de discussion.
L'association est un relais de prévention médicale contre les MST-IST, grâce à un financement public, notamment du GRSP ou de Sidaction. Les aspects de prévention abordés concernent aussi les problématiques de dépendance (alcool, tabac, drogues), d'hygiène de vie, mais aussi de problématiques d'accès aux soins.[réf. souhaitée]
Au premier étage du Centre LGBT Paris-ÎDF, la bibliothèque Jean-Le-Bitoux rassemble et met gratuitement à disposition (consultation et prêt) un fonds de près de 10 000 documents relatifs à l’homosexualité, la bisexualité et la transidentité ainsi que des œuvres de fiction à thématiques ou d’auteurs LGBT[5].
Lefonds documentaire a dû être trié afin d'alléger la quantité de références, privilégiant les œuvres rares, les études, les essais, les livres de références artistiques et les bandes dessinées aux romans trouvables en bibliothèques généralistes[6].