Créé par le centre des femmes de Lyon, le premier numéro de Quand les femmes s'aiment... est publié en avril 1978 à 1000 exemplaires et diffusé par abonnement (environ 300), mais aussi distribué dans les manifestations et aux évènements communautaires[1],[2]. Si le premier numéro est financé sur les fonds propres des lesbiennes de Lyon via des cotisations, les suivants, diffusés à 1 500 exemplaires, sont payés par les ventes du précédent, avec frappe, maquettage et façonnage réalisé à la main pour réduire les frais de tirage[1]. D'autres groupes de lesbiennes participent aux numéros suivants, et le groupe des lesbiennes de Paris prend la responsabilité du numéro 3_4 en mars 1979[1]. Y participe notamment Suzette Robichon[3].
Lyon, Paris et les autres collectifs partagent la volonté que chaque groupe de lesbiennes s'occupe d'un numéro de la revue, dans le but à la fois d'expression d'une diversité de point de vue et de sentiment d'appartenance qui soit à l'échelle de toutes les lesbiennes de France, et pas uniquement de deux groupes, mais cela ne se fait pas[1].
↑Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel, « Notre corps, nous-mêmes », dans Ne nous libérez pas, on s'en charge, La Découverte, (ISBN978-2-348-05561-4, lire en ligne).
↑Jade Almeida, Etude de contenu de la presse lesbienne : Lesbia Magazine de 1982 a 2012., université Paris-I, 2014-2015.
↑Hélène Joly, « L’injonction à l’homoparentalité, cache-sexe de l’éros lesbien », Nouvelles Questions féministes, vol. Vol. 30, no 1, , p. 44–51 (ISSN0248-4951, DOI10.3917/nqf.301.0044, lire en ligne, consulté le ).