Rallié ensuite aux Noyaux armés pour l'autonomie populaire (NAPAP) qui revendiquent l'assassinat, le , de Jean-Antoine Tramoni, le vigile de Renault responsable de la mort de Pierre Overneyle, il est arrêté le 3 décembre[9] au cours de l'enquête qui s'ensuit[10]. Défendu par le futur ministre Roland Dumas, il est finalement libéré le et obtient successivement deux non-lieux[11].
En 1982, il obtient un poste d'enseignant en histoire-géographie à l'École alsacienne, qu'il quitte en 1986. C'est dans cette école qu'il fait la connaissance du général Alain Gaigneron de Marolles, qui était un parent d'élève[12].
En 1990, il est directeur des relations extérieures de l'ADITECH (future ADIT, Agence pour la diffusion de l'information technologique). Remarqué par le Premier ministre Édith Cresson à la suite de la publication de son livre Techniques offensives et guerre économique, il devient conseiller personnel d'Henri Martre, président du groupe Intelligence économique et stratégie des entreprises au Commissariat général du Plan (1992-1994), et participe à la rédaction du rapport Martre qui pose les fondements de l'intelligence économiqueenFrance. Recruté par le Groupe Défense conseil international, il est nommé directeur des opérations de sa filiale Intelco. Il a également participé à plusieurs autres rapports parmi lesquels La Guerre de l'information[13] (étude commanditée par la Délégation générale pour l'Armement)[12].
Depuis 1997, il assure la direction de l'École de guerre économique, qu'il a créée avec le général (cr) Jean Pichot-Duclos au sein de l'École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA)[14].
Le 12 mars 2008, il est élevé au grade de lieutenant-colonel de réserve par le ministre de la Défense, et chargé de cours en intelligence économique au profit de l’état-major de l’armée de terre[15].
Il fait également partie du comité de rédaction du site Infoguerre[16].
Depuis 2009, il est membre du conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS) et vice-président de l'Institut international d'intelligence économique et stratégique.
Depuis 2015, il est le porte parole de l'Initiative pour la défense de l’économie européenne (IDÉE).
La guerre économique, PUF, 2011 (avec Éric Delbecque).
Manuel d'intelligence économique, PUF, 2012 (coordinateur de l'ouvrage).
Sabordage, comment la France détruit sa puissance, éditions François Bourin, 2014.
Techniques offensives et guerre économique, éditions La Bourdonnaye, 2014.
Manuel de l'intelligence économique, PUF, 2015 - 2ème édition (coordinateur de l'ouvrage).
Les fabricants d'intox, La guerre mondialisée des propagandes, Lemieux, 2016[19].
Le Nationalisme économique américain, VA Press, 2017.
L'art de la guerre économique, Va Press, 2018
Sous la dir. de Pierre-Yves Rougeyron[20], Pourquoi combattre ?, Editions Perspectives Libres, Paris, Janvier 2019 (ISBN979-10-90742-48-2).
Manuel d'intelligence économique, PUF, 2019 - 3ème édition (coordinateur de l'ouvrage).
Guerre économique : qui est l'ennemi ?, Christian Harbulot, Lucie Laurent, Nicolas Moinet, Collectif, Nouveau Monde, 5 Octobre 2022 , (ISBN9782380943207)
Il a participé à d'autres ouvrages collectifs :
Didier Lucas, La France a-t-elle une stratégie de puissance économique ? , 23 juin 2004, Lavauzelle (sous la direction de)
↑Sophie Vienne, Benoît Samper et Marie Dewisme, « Christian Harbulot », Individus : principaux acteurs de l'intelligence économique en France, 2 novembre 2005.
↑Christian Harbulot, « Comment la France détruit sa puissance (entretien) », La Nouvelle Revue d'histoire, no 75 de novembre-décembre 2014, p. 10-13.
↑ aetbChristophe Bourseiller, Les maoïstes. La folle histoire des gardes rouges français, éditions du Seuil, collection « Points », 2008, p. 369.