Les droits de quelque 850 000 chômeurs ont été «
recalculés » conformément à l’accord signé en
décembre 2002 par le patronat, la
CFDT, la
CFTC et la
CGC pour «
sauver l’Unédic » et ils perdent en moyenne six mois d’allocations. Or les
Assedic leur avaient fait signer le
PARE, contrat par lequel ils devaient, en échange de tant de mois d’allocations, s’engager à chercher «
activement » un emploi.
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Alors qu’ils ont respecté ce contrat qui fait peser sur eux un soupçon de paresse, l’Assedic le rompt unilatéralement. Révoltés par la brutalité de la mesure, de nombreux chômeurs pensent spontanément à agir en justice et se tournent vers les syndicats et organisations de chômeurs, qui les aident à constituer des dossiers individuels.