Outre une collaboration active à plusieurs journaux et revues, cet autodidacte débute dans les lettres par quelques poèmes publiés dans la revue En Art qu'il dirige avec Charles Dulait. En 1893, il fonde L'Exode, un périodique dont il est à la fois le directeur et l'unique rédacteur.
Pierre Broodcoorens, influencé par les écrivains belges Georges EekhoudetCamille Lemonnier, était sensible aux idéaux du socialisme. Le biographe et historien belge Lazare Boiarski écrivait, en 1930, à son sujet : « Âme généreuse, il aimait le peuple et les opprimés d’un amour sans borne ; l'iniquité le révoltait ; la recherche d’un meilleur devenir social l’avait poussé vers le socialisme qu’il désirait idéal, sans la moindre tache. Broodcoorens était un socialiste pur, convaincu que l’humanité arrivera à créer un monde d’équité sociale ». Profondément peiné par la mort de Camille Lemonnier, il est néanmoins présent lors de la levée du corps précédant les funérailles civiles du défunt.
Dolf Ledel a réalisé un projet de buste en plâtre le représentant[2]
Broodcoorens rencontre René Magritte lors de ses études à Bruxelles et est son témoin à son mariage. En 1921, le peintre surréaliste réalise le portrait de son ami. Acquis en 1972 de Camille Galmache-Broodcoorens, fille de l'écrivain, par les Musées royaux des beaux-arts à Bruxelles[3], ce tableau est actuellement conservé au musée Magritte, section des Musées royaux[4].
Pierre Broodcoorens est enterré au cimetière communal de La Hulpe ; sa tombe porte l'épitaphe « J'ai vécu pour hâter les futures clartés ».
Sa maison existe toujours et une rue à La Hulpe a reçu son nom.
Petit Will (1912), roman préfacé par Camille Lemonnier
La Parabole du figuier stérile, (1921). Il qualifia ce roman une "eau-forte d'humanité élémentaire et synthétique".
Histoires merveilleuses (1914)
Le brave sergent Champagne
Seigneur Polichinelle, récits
Les Rustiques
Le Carillonneur des esprits (1921) (recueil de poèmes en cinq parties) : "La Cloche Roeland", "Les Soleils d'antan", "Les Orages passants", "Les Deuillants processionnaires" et "Les Horizons précurseurs".
Le Sang rouge des Flamands (1914)
Contes et poèmes inédits (édités à titre posthume, Bruxelles, 1931)