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Parallèlement à sa carrière d'acteur, il devient membre du groupe Rupture, dernier né du mouvement surréaliste, présente ses dessins et collages aux Cinémas Entrepôts sous le titre Paranorama. Il sera aussi dessinateur à La Taupe rouge, hebdomadaire trotskiste, et pour le journal La Moto.
Début 1980, il est un des tout premiers à vivre l'aventure des radios dites libres. Accompagné de Christophe Bourseiller, il anime Spectacle FM sur Radio Mégalo, dirigée par Gonzague Saint Bris. Il devient président de Fréquence Arts et Spectacles, regroupement de radios destinées à servir le spectacle vivant, et obtient de la Haute autorité de l'audiovisuel - représentée par son négociateur Stéphane Hessel - une dérogation qu'il partagera avec Radio Classique jusqu'à l'arrivée du mercantilisme. Menacé du rachat en sous-main de sa dérogation par un groupe de presse, il démissionne de son poste de président et dissout l'association en 1984.
En 1981, sa pièce Les Tables Tournantes, inspirée par les séances de spiritismedeVictor Hugo et de ses proches dans leur exil à Jersey, est éditée chez Albin Michel.
De 1990 à 1992, il épaule Niels Arestrup, éphémère directeur artistique du théâtre de la Renaissance, dans sa programmation en s'occupant des auteurs nouveaux. Il crée aussi une revue satirique dont il sera l'unique rédacteur et dessinateur, La Gazette de la Renaissance. Il y fait la connaissance de Éric-Emmanuel Schmitt, avec qui il écrit un scénario de cinéma, Le Patron, inspiré par la tournée de Louis Jouvet et sa troupe en Amérique du Sud pendant le dernier conflit mondial. Ce scénario a obtenu le prix Beaumarchais-SACD, a été lu en public pour le cinquantenaire du Festival de Cannes, De l'Encre à l’Écran à Tours, et en public au théâtre 13. Il n'a jamais été adapté à ce jour.
De 2001 à 2002, Jean-Marie Galey devient directeur de la collection Théâtre en Poche aux éditions du Laquet et édite quelques auteurs avant que cette édition ne disparaisse. Comédie française, roman, récit satirique de son expérience de pensionnaire à la Comédie-Française, est édité en 2002 à l'Archipel.
Après avoir été membre de la Commission Théâtre, il est lecteur de l'Association Beaumarchais depuis 2004.
Il fait aussi quelques incursions du côté de la mise en scène :
Alice Toklas de Thierry Marré au Théâtre Ouvert en 1993.
Nuit Blanche de Mama Keïta au Théâtre international de langue française de Gabriel Garran, puis au Lavoir Moderne Parisien, en 1998.
Dans le cadre des Rencontres de la Cartoucherie, il réalise Si c'est un homme dePrimo Levi, et Anne Saint Clair reçoit Sharon Stone, avec pour texte le script de l'émission archivée à TF1, où il interprète lui-même Anne Saint Clair.
Il écrit et met en scène Les Tables Tournantes au Théâtre de la Cité Internationale, et, en 2002, à la Maison de la Poésie.
Il est artiste associé à la Maison des Métallos de 2009 à 2011 ; il y écrit, répète et présente Troubles, féérie familiale, qu'il reprend au Théâtre de la Tempête en .
Au milieu des années 1970, il débute au Théâtre national de Strasbourg dans L'ÉtourdideMolière, mis en scène par Jean-Louis Thamin et Le Rire du Fou, écrit et mis en scène par Gabriel Garran au Théâtre de la Commune d'Aubervilliers. Il fait alors partie de l'équipe d'interprètes qui entoure Caroline Huppert : Patrick Chesnais, Brigitte Roüan, Christine Pascal… Il rejoint ensuite Marcel Maréchal et joue à ses côtés La Moschetta de Ruzante dans la Criée aux Poissons de Marseille, avant qu'elle ne devienne le théâtre de la Criée, puis interprète le Cardinal de Richelieu dans le spectacle Les Trois Mousquetaires.
Dans les années 1980, il fait partie de La Salamandre, troupe animée par Gildas Bourdet, en jouant le maquereau Roland Réglo dans Les Crachats de la lune. Il enchaîne trois saisons au Théâtre de la Ville en jouant aussi sous la direction du metteur en scène roumain Lucian Pintilie dans Ce soir on improvise de Pirandello et Il faut passer par les nuagesde François Billetdoux.
Sous la direction de Didier Bezace, il joue, en 1991, un spectacle Marguerite et le Président, inspiré par les entretiens Duras-Mitterrand parus dans L’Autre Journal , où il interprète François Mitterrand.
Créé en 1994, il joue dans Ay Carmela ! de José Sanchis Sinisterra, avec Teresa Ovidio, mis en scène par Pierre Chabert, pièce sur la guerre d'Espagne, qui connaît 950 représentations, à guichet fermé au Festival d'Avignon pendant quatre années, et dans toute l'Europe.
Engagé comme pensionnaire de la Comédie-Française de 1996 à 2002[1] par Jean-Pierre Miquel, il y est dirigé par Philippe Adrien, Georges Lavelli, Henry Ronse et Simon Eine. Il y met en scène et interprète Je me suis fait un Non, spectacle consacré à Georges Perros. Il racontée son expérience à la Comédie-Française dans un roman intitulé Comédie française, roman, édité en 2002 aux éditions de l'Archipel[2].
En 2004, il rejoint Maurice Bénichou à la Maison des Métallos où ils travaillent sur l'auteur australien Daniel Keene. Il tient le rôle du Père dans Littoralde Wajdi Mouawad, Molière 2005 du meilleur auteur, mis en scène par Magalie Léris au théâtre des Quartiers d'Ivry.