Aller au contenu
 







Menu principal
   


Navigation  



Accueil
Portails thématiques
Article au hasard
Contact
 




Contribuer  



Débuter sur Wikipédia
Aide
Communauté
Modifications récentes
Faire un don
 








Rechercher  

































Créer un compte

Se connecter
 









Créer un compte
 Se connecter
 




Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus  



Contributions
Discussion
 



















Sommaire

   



Début
 


1 Biographie  



1.1  Jeunesse et études  





1.2  Le combattant de la Grande Guerre  





1.3  L'ami d'Aragon, des dadaïstes et des surréalistes  





1.4  Le jeune Européen  





1.5  L'homme aux multiples relations  





1.6  L'intellectuel qui se cherche  





1.7  Le socialiste fasciste  





1.8  Le directeur de la NRF  





1.9  L'égaré désabusé  







2 Œuvres  



2.1  Poésie  





2.2  Romans  





2.3  Nouvelles  





2.4  Essais  





2.5  Théâtre  





2.6  Publications posthumes  







3 Postérité  



3.1  La Pléiade  





3.2  Bibliographie  





3.3  Adaptations cinématographiques  







4 Notes et références  



4.1  Notes  





4.2  Références  







5 Voir aussi  



5.1  Dictionnaires de référence  





5.2  Articles connexes  





5.3  Liens externes  
















Pierre Drieu la Rochelle






مصرى
تۆرکجه
Беларуская
کوردی
Čeština
Deutsch
Ελληνικά
English
Esperanto
Español
Euskara
فارسی
Suomi
Hrvatski
Italiano


Latina
Lëtzebuergesch
مازِرونی
Nederlands
Norsk bokmål
Polski
Português
Русский
Srpskohrvatski / српскохрватски
Svenska
Українська

 

Modifier les liens
 









Article
Discussion
 

















Lire
Modifier
Modifier le code
Voir lhistorique
 








Outils
   


Actions  



Lire
Modifier
Modifier le code
Voir lhistorique
 




Général  



Pages liées
Suivi des pages liées
Téléverser un fichier
Pages spéciales
Lien permanent
Informations sur la page
Citer cette page
Obtenir l'URL raccourcie
Télécharger le code QR
Élément Wikidata
 




Imprimer/exporter  



Créer un livre
Télécharger comme PDF
Version imprimable
 




Dans dautres projets  



Wikimedia Commons
Wikiquote
Wikisource
 
















Apparence
   

 






Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 


Pour les articles homonymes, voir Drieuetla Rochelle.

Pierre Drieu la Rochelle

Pierre Drieu la Rochelle en 1930.
Biographie
Naissance

Voir et modifier les données sur Wikidata
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata

Décès

Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
17e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata

Sépulture

Cimetière ancien de Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata

Nom de naissance

Pierre Eugène Drieu la Rochelle

Nationalité

françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata

Formation

École libre des sciences politiquesVoir et modifier les données sur Wikidata

Activité

ÉcrivainVoir et modifier les données sur Wikidata

Fratrie

Jean Drieu La Rochelle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Conjoint

Colette Jéramec (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Autres informations
Parti politique

Parti populaire français (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Membre de

Comité de lecture des éditions Gallimard (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Conflit

Première Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata

Genre artistique

roman, essai, journal

Distinction

Prix de La Renaissance ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Œuvres principales

Sépulture de Pierre Drieu La Rochelle au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine (div. 6).

Pierre Eugène Drieu la Rochelle, né le dans le 10e arrondissement de Paris[1] et mort par suicidele dans le 17e arrondissement de Paris, est un écrivain français.

Ancien combattant de la Grande Guerre, il est romancier, essayiste et journaliste, dandyetséducteur, européiste avant la lettre[2], socialisant puis fascisant.

Son œuvre a pour thèmes la décadence d'une certaine bourgeoisie, l'expérience de la séduction et l'engagement dans le siècle, tout en alternant l'illusion lyrique avec une lucidité désespérée, portée aux comportements suicidaires. Le Feu follet (1931), La Comédie de Charleroi (1934) et surtout Gilles (1939) sont généralement considérés comme ses œuvres majeures.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Cité Malesherbes où est installée la famille Drieu la Rochelle.

Son père, Emmanuel Drieu la Rochelle (1863-1934), avocat, est issu d'une vieille famille normande. Son grand-père Jacques Drieu la Rochelle fut pharmacien dans la rue Saint-Thomas à Barfleur de 1848 à 1862[3]. Ils doivent leur nom à Pierre Drieu (1771-1845), menuisier, qui s'engagea en 1791 dans le deuxième bataillon de la Manche et quitta l'armée en 1814 avec le grade de lieutenant d'infanterie. Ayant reçu à l'armée le surnom de « La Rochelle », il transmit à ses enfants et à sa descendance le patronyme « Drieu la Rochelle »[4].

Sa mère, Eugénie-Marie Lefèvre (1871-1925), est la fille d'un architecte. Installée dans la cité Malesherbes, la famille est déchirée par les problèmes conjugaux et les questions financières. Le futur écrivain est aussi le neveu[Comment ?] de l'artiste et poète Maurice Dumont.

Le père est retourné chez sa vieille maîtresse après avoir dilapidé la dot de sa femme. Le grand-père maternel, Eugène Lefèvre (1839-1915) est alors le seul refuge affectif de l'enfant[5].

Nourri par la lecture de Stendhal et de Barrès, il a très tôt le goût de l'écriture. Il entre à l'École libre des sciences politiques pour se destiner à la diplomatie. Il achève ses études en 1910, au sein de la section administrative, sans être diplômé[6]. Contre toute attente, il échoue à l'examen de sortie et songe à se suicider.[réf. nécessaire]

Enfant, il a beaucoup de mal à comprendre les dreyfusards et antidreyfusards. L'antisémitisme virulent de sa grand-mère Lefèvre, née Sophie Binet (1847-1913), cependant, le fait douter. Il a douze ans lorsque éclate le scandale des fiches du général André, le conservatisme de sa famille s'exprime alors très ouvertement[7].

Le combattant de la Grande Guerre[modifier | modifier le code]

Il est mobilisé dès le début de la Première Guerre mondiale et vit son expérience au front sur le mode nietzschéen (il a emporté Ainsi parlait Zarathoustra). Blessé à trois reprises, il s'inspirera de cette expérience pour ses premiers textes : Fond de cantine et, en 1934, le recueil de nouvelles La Comédie de Charleroi.

Dans le contexte de son succès auprès des femmes, Drieu éprouve pourtant un mal-être associé à l'impuissance à trouver du plaisir. Il épouse, en octobre 1917, la sœur d'un condisciple d'origine juive, Colette Jéramec (1896-1970), dont il divorce en octobre 1921. Dans ses carnets d’étudiant, il écrivait : « Deux êtres que je passerai ma vie à découvrir : la femme et le Juif[8]. »

L'ami d'Aragon, des dadaïstes et des surréalistes[modifier | modifier le code]

D'abord attiré par le pacifisme, il se mêle aux surréalistes dans les années 1920 après que son épouse Colette lui a présenté Louis Aragon, au printemps 1917. Celui-ci n'est pas insensible à son charme, malgré des opinons politiques qui divergeront. Les deux hommes entretiennent une forte amitié puis se brouillent, en 1925, pour une femme. Drieu a inspiré à Aragon le personnage d'Aurélien[9], qui incarne le mal du siècle de la génération d'après-guerre (Aragon souhaite réfléchir, à travers ce personnage, à la trajectoire d'une partie de cette génération vers le fascisme). Son admiration pour Aragon tient Drieu à l'écart de toute tentation d'adhésion à l'Action française. Selon Dominique Desanti, ce n'est que beaucoup plus tard que Drieu sera tenté par les théories nationalistes[10]. Il est, comme le dit Maurizio Serra dans Les Frères séparés : Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l'Histoire, un « égaré »[note 1].

L'épisode de son adhésion au mouvement Dada, en compagnie de Louis Aragon, est très mal connu du grand public[11]. Il assiste aux réunions chaque fois que ses conquêtes féminines lui en laissent l'occasion. Lors du « procès de Maurice Barrès », le vendredi , il est présent dans la salle des Sociétés savantes louée par les Dadas, rue Serpente. Une sorte de procès de Barrès est organisé avec André Breton, déguisé en président du tribunal, tandis qu'Aragon joue l'avocat et Georges Ribemont-Dessaignes le procureur. Très vite, la pagaille éclate dans la salle où Tristan Tzara chante en roumain, le futuriste Giuseppe Ungaretti proteste en vain. Lorsque André Breton lui demande s'il est allé voir Barrès, Drieu répond que oui. Pourtant, il refuse la condamnation demandée par Breton. Après les premières réponses évasives de Drieu, un jeu de questions-réponses s'instaure entre Drieu et Breton. Celui qui régnait déjà sur les dadas surréalistes lui dédicacera son livre, Clair de terre, avec cette phrase : « À Pierre Drieu la Rochelle. Mais où est Pierre Drieu la Rochelle ? »[12]. En , Maurice Martin du Gard brosse un portrait de Drieu qui sait faire « une grâce de sa muflerie », « dont la tendresse sérieuse est gênante » et qui a une « allure de somnambule extralucide ». Martin du Gard est fasciné par ce garçon qu'il emmène dans les bars et les boîtes de nuit.

Drieu assiste aussi aux réunions du groupe Littérature, une revue à laquelle il collabore. Il est encore au théâtre de l'Œuvre lorsque Breton apparaît sur scène en homme-sandwich sur lequel est écrit le Manifeste DaDa et des vers de Picabia. Toutes ces pantalonnades à but littéraire laissent Drieu amer. Il écrit dans son journal que le statut d'écrivain qu'on lui prête est une imposture puisqu'il n'a publié aucun livre[12].

Le jeune Européen[modifier | modifier le code]

Pour se connaître et se décrire, Drieu confie à Mauriac son projet d'un livre intitulé Histoire de mon corps. Le projet n'aboutit pas, mais l'aspect autobiographique se retrouve dans État civil, en 1921. Il se fait connaître, en 1922, par un essai remarqué sur l'affaiblissement de la France après la Grande Guerre, Mesure de la France. Sans se départir complètement d'un nationalisme classique, il y apparaît comme occidentaliste et philosémite[13] : « Je te vois tirant et mourant derrière le tas de briques ; jeune Juif, comme tu donnes bien ton sang à notre patrie[14] ».

En 1924, il est, avec notamment Montherlant et Soupault, pressenti pour le prix Goncourt pour le recueil de nouvelles Plainte contre inconnu[15].

En 1925, il publie son premier roman, L'Homme couvert de femmes, en grande partie autobiographique. Sur le plan politique, il esquisse l'année suivante, dans La Revue hebdomadaire, un programme pour une Jeune Droite qui se veut au-dessus des partis, républicaine et démocratique « car les hommes ne doivent pas compter sur un homme pour se tirer d'affaire, […] il faut que l'élite en France se sauve d'elle-même ». Elle se veut aussi anti-militariste, déisteetanticléricale, unie et ennemie de l'intolérance. Ce programme et le mot droite ne choquent pas son ami André Malraux[16].

Malraux et Drieu se retrouvent souvent chez leur ami commun, Daniel Halévy, auquel Drieu a consacré, en 1923, une critique élogieuse pour son livre sur Vauban[note 2]. Malraux a déjà publié dans la NRF La Tentation de l'Occident qui semble répondre au Jeune européen et à l'ensemble des textes publiés sous le titre Genève ou Moscou que Drieu publie en 1927 dans les Cahiers verts (Grasset), dirigés depuis 1921 par Daniel Halévy. Malraux et Drieu ont une profonde communauté de vues, même si des divergences politiques restent sous-jacentes. Ce n'est qu'à partir de 1934 que Drieu saura que l'esprit de Genève est perdu. Il croira alors que le socialisme européen ne peut arriver que par le fascisme[17]. Cependant, il mettra un certain temps à abandonner l'idée de regrouper les Jeunes Gauches, organe qu'il a conçu avec Gaston Bergery et qui ne débouche sur rien de concret.

Malgré les avances de membres de l'Action française qui invitent Drieu à les rejoindre, le jeune écrivain reste en retrait, d'autant qu'Aragon le prévient : « Tu sais que je tiens les gens de l'Action française pour des crapules[18]. ». Drieu est dans une position contradictoire, intenable, entre l'Action française, le socialisme de Léon Blum et le conservatisme moderniste de Joseph Caillaux[19].

En 1924, Drieu est encore très lié aux surréalistes. À Guéthary, où il a loué une maison, séjournent ensemble ou successivement : Philippe Soupault, Paul Éluard, Aragon, Jacques Rigaut, André Breton, Roger Vitrac, René Crevel, Robert Desnos, Max Ernst. Drieu les accueille volontiers bien qu'il ne partage pas leurs opinions[20].

L'homme aux multiples relations[modifier | modifier le code]

Victoria Ocampo, la fidèle amie, femme de lettres et mécène argentine.

Ses deux mariages se terminent en divorces. Le mariage d'intérêt, contracté en 1917 avec Colette Jéramec, prend fin en 1921 (il la fera libérer ainsi que ses deux fils du camp de Drancy en 1943[21]). Sa seconde union, en 1927, avec la fille d'un banquier polonais ruiné, Olesia Sienkiewicz (1904-2002), se solde par une séparation dès 1929 et un second divorce en 1933.

Dès 1925, Drieu mène une vie mondaine soutenue : il fréquente les salons et les dîners de la NRF avec sa maîtresse, la comtesse Isabel Dato[note 3], multipliant les conquêtes féminines. En , il rencontre chez la comtesse la femme de lettres argentine, Victoria Ocampo, avec laquelle il a une courte liaison. Ils entretiendront par la suite une longue correspondance en dépit de leurs divergences idéologiques[22].

Au milieu des années 1930, il devient l'amant de Christiane Renault, l'épouse de l'industriel Louis Renault et évoquera cette liaison de manière romancée dans Béloukia. Mais cette soif de séduction cache un problème sexuel et psychologique dont on a peu parlé[23] et sur lequel Pierre Assouline donne quelques pistes de réflexion à la lecture de Notes pour un roman sur la sexualité édité par Julien Hervier : « L’homme que l’on disait couvert de femmes était hanté par l'impuissance, le contact charnel, la souillure féminine, les dangers des débordements sensuels, les caresses, la fellation et une homosexualité difficilement refoulée. Agité de tourments du même ordre, Cesare Pavese se donna la mort lui aussi, mais non sans laisser, lui, un chef-d’œuvre intitulé Le Métier de vivre[24] ». Parmi ses conquêtes se trouvent aussi Constance Wash, surnommée Connie (la Dora de Gilles), Marcelle Jeanniot, alors maîtresse de Léon-Paul Fargue, Suzanne de Vibraye, l'Italienne Cora Caetani, Emma Besnard (la Rosita du Journal d'un homme trompé), la décoratrice Élizabeth Eyre de Lanux, Suzanne Tézenas qui eut aussi une liaison avec Nicolas de Staël[25],[26]. Il est attiré plus particulièrement par les femmes argentées et oisives et n'a jamais eu, de même que son ami Aragon avant sa rencontre avec Elsa Triolet en 1928, scrupule à se laisser entretenir[27].

Entre 1929 et 1931, toujours en compagnie d'une de ses maîtresses, Drieu continue d'assister aux dîners de la NRF, tantôt chez Paulhan, tantôt chez Arland, et y côtoie l'élite du monde littéraire, notamment André Malraux, Jean Guéhenno, François Mauriac, Georges Bernanos et bien d'autres. Le fascisme de Drieu n'existe pas encore[28].

L'intellectuel qui se cherche[modifier | modifier le code]

Avant le tournant de 1934, il cultive encore des idées républicaines et progressistes. En 1931, il se moque vigoureusement des théories racistes[29]. La même année, il expose une appréciation positive d'André Gide, « plus discrètement, plus profondément, plus raisonnablement français que nos francophiles de France », « un philosophe au sens socratique du mot, ou un honnête homme »[30]. En , Bernard Lecache le salue parmi les personnalités qui, aux côtés de la LICA, mènent le combat contre l’antisémitisme et le fascisme[31],[32].

Après un voyage en Argentine, le , où il est accueilli chaleureusement par Jorge Luis Borges, Drieu mesure l'importance de sa réputation littéraire, notamment celle du Feu follet[33]. Tandis qu'en France la critique est mesurée, à Buenos Aires les articles abondent. Avec son ami Emmanuel BerletGaston Bergery, il a l'idée d'un parti qui unirait les Jeunes Gauches, plus toniques que les socialistes, moins inféodés que les communistes. Drieu mettra longtemps à abandonner tous ces groupes. Il participe à des rassemblements du Mouvement pour l'antifascisme, rassemblement dit Amsterdam-Pleyel, auquel assistent également des membres de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires dont Aragon et Malraux sont des membres assidus[34]. Ceux du groupe de Drieu et de Bertrand de Jouvenel cherchent à construire une mythologie complexe et irréaliste (noblesse, chevalerie, amour courtois…)[35]. Il développera plus tard ces idées dans Notes pour comprendre le siècle - conversations avec Emmanuel Berl, Bertrand de Jouvenel, Gaston Bergery, Emmanuel d'Astier de La Vigerie (1941).

En 1933, ses amis, André Malraux surtout, tentent d'intéresser Pierre Drieu la Rochelle au combat contre Adolf Hitler qui vient de prendre le pouvoir. Drieu, déjà impressionné les démonstrations de force hitlériennes, se désintéresse de la mobilisation antifasciste[36].

Le socialiste fasciste[modifier | modifier le code]

Immeuble du 8, avenue de Breteuil à Paris 7e arrondissement, où Drieu la Rochelle vécut de 1935 à 1944.

Une succession de scandales contribue à rendre l'atmosphère étouffante : l'affaire Marthe Hanau, la banquière des années folles (1928), suivie de l'affaire Stavisky[37]. Les jeunes rêveurs GillesetAurélien qui faisaient partie de la personnalité de Drieu disparaissent. Drieu se tourne vers les mouvements d'anciens combattants et se déclare à la fois « socialiste » et « fasciste » (ou hésitant entre communisme et fascisme, voir "Une femme à sa fenêtre"), voyant dans ce syncrétisme idéologique une solution à ses propres contradictions et un remède à la décadence occidentale. Dans les semaines qui suivent les manifestations du 6 février 1934, il va à Berlin avec son ami Bertrand de Jouvenel, lequel est très engagé en faveur de l'amitié franco-allemande. Il souhaite une « renaissance nationale et sociale »[38]. Drieu est invité par le cercle du Sohlberg et l'homme qui l'accueille, Otto Abetz, qui admire ses écrits, lui demande une conférence. À la suite de son voyage à Berlin, Drieu cherche à faire admettre le fascisme à ses amis de gauche, mais est violemment rejeté.

En, il publie l'essai Socialisme fasciste et se place dans la lignée des premiers socialistes français Saint-Simon, ProudhonetCharles Fourier. Ces textes s'échelonnent de 1933 à 1934 et le conduisent à adhérer en 1936 au Parti populaire français (PPF), fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF au début de 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Émancipation nationale. Parallèlement, il écrit ses deux romans les plus importants : Rêveuse bourgeoisieetGilles. Il est membre du comité de direction de l'Association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont. Mais, au moment où les totalitarismes s'affermissent, Drieu imagine que peu à peu, l'État totalitaire se disloque[39]. Il ne voit plus aucune différence entre mussolinisme, hitlérisme et stalinisme. Selon Dominique Desanti : « tout le Drieu de la défaite et de l'Occupation se trouve inclus dans Socialisme fasciste ».

Dès 1934, Drieu sait qu'il n'y a pas de salut pour ceux de son espèce :

« Nous autres, les conciliateurs, les faiseurs de nœuds, il y a des balles pour nous aussi, et tant d'injures que c'en est une plénitude[40]. »

Julien Benda, auteur de La Trahison des clercs, applaudit la noblesse d'âme de Drieu, contredisant ainsi les idées qu'il expose dans son livre[41].

Le directeur de la NRF[modifier | modifier le code]

De 1925 à , Jean Paulhan dirige La Nouvelle Revue française (NRF), principale revue littéraire d'Europe, où il signe un certain nombre d'articles sous le pseudonyme de Jean Guérin[42]. Mais en 1940, les éditions Gallimard sont mises sous scellés, des livres mis à l'index. On y trouve trop de Juifs, trop de communistes, trop de francs-maçons selon les autorités allemandes[43]. Otto Abetz, ambassadeur d'Allemagne ami de Pierre Drieu La Rochelle, propose à Jean Paulhan de continuer à diriger la revue. Paulhan refuse vu le nombre d'écrivains écartés. Cependant, il accepte de collaborer avec Drieu qui sera directeur à sa place.

Retour d'Allemagne de la délégation d'écrivains dont fit partie Drieu la Rochelle, Paris-Soir, 3 novembre 1941.

Drieu voit dans la NRF un pis-aller : il prend la direction de la revue avec un contrat confortable et l'assurance de l'appui de Paulhan. Le dandy aux idées « nationales-socialistes » dresse la liste des écrivains prisonniers - dont Sartre fait partie - et obtient leur libération. Paulhan éprouve une vive sympathie pour Drieu[44] qu'il décrit à Gaston Gallimard comme « un garçon plutôt timide, très droit, très franc ». « Il était déjà antisémite avant la guerre. Il n'y aura plus aucun juif dans la revue »[45].

En attendant, les deux hommes peinent à former un comité d'écrivains : Louis Aragon refuse de participer, Paul Claudel demande que soit d'abord évincé « ce putois de Montherlant »… Et, pour couronner le tout, Paulhan, dénoncé à la Gestapo, doit s'enfuir avec l'aide de Drieu. Toutefois, sa réflexion sur le « fascisme » de Drieu est assez nuancée. Il lui écrit :

« J'en conclus que s'il se révélait, du jour au lendemain, une France, – jusqu'ici secrète par force – mais spartiate, mais « militaire », mais disciplinée, vous cesseriez aussitôt d'être collaborationniste. Puisque vous ne le restez que faute de cette France-là. Si cette France se prépare, à vrai dire, je n'en sais trop rien. Amicalement »

En octobre 1941, Drieu la Rochelle participe au voyage en Allemagne d'une délégation d'écrivains français répondant à l'invitation de Goebbels[46]. Y participent également : Robert Brasillach, Abel Bonnard, Ramon Fernandez, Marcel Jouhandeau, Jacques Chardonne. Une photographie célèbre a fixé quelques-uns d'entre eux à leur retour à Paris.

L'égaré désabusé[modifier | modifier le code]

À partir de 1943, cette situation perdurant, la revue s'arrête et Drieu démissionne. Revenu de ses illusions qu'il expose dans L'Homme à cheval — une fable sur les rapports entre l'artiste et le pouvoir — puis dans Les Chiens de paille – où il se représente sous les traits d'un ancien anarchiste nommé Constant –, il tourne ses préoccupations vers l'histoire des religions, en particulier les spiritualités orientales. Dans un ultime geste de provocation, il adhère pourtant de nouveau au PPF, tout en confiant à son journal secret son admiration pour le stalinisme qu'il compare au catholicisme. Dans ce même journal, il n'évoque pas certains aspects de sa vie privée comme le fait qu'il soit devenu, à la demande de Josette Clotis — compagne d'André Malraux — le parrain d'un de leurs deux enfants.

À la Libération, il refuse l'exil ou les cachettes que certains amis, dont André Malraux, lui proposent. Il tente de se suicider le avec du luminal. Son ex-épouse Olesia (qui garda le nom de Drieu la Rochelle longtemps après leur divorce), alors ambulancière, prévenue par la femme de ménage retournée dans l'appartement chercher son sac, emmène Drieu à l'hôpital Necker où il subit des lavages d'estomac[47]. Il en veut à celles qui lui ont sauvé la vie et s'ouvre les veines quatre jours après sa première tentative de suicide[47]. Lorsque tout est arrangé pour qu'il parte en ambulance en Suisse[48] où il avait passé quelques semaines en automne 1943, Drieu refuse. Colette Jéramec le cache alors chez des amis médecins tandis que la Libération de Paris fait rage. Mrs Murphy, que Drieu avait fait libérer d'un camp d'internement, l'invite ensuite à Orgeval[47] où il s'installe. Là, sa dernière compagne qu'il nommait la sylphide lui apporte des cigarettes à vélo. Plus tard, elle a avoué : « Je ne pouvais plus l'aider à vivre. Il était décidé. Je ne pouvais que l'aider à mourir[49]. ».

Drieu se remet à écrire pendant un temps, tandis que Colette le rassure. Malraux et Aragon (que Drieu avait protégé durant l'Occupation en demandant au lieutenant Heller, responsable de la censure française pour la Propagandastaffel, que rien ne soit entrepris contre lui) lui ont promis qu'il n'a rien à craindre[50]. Il rédige notamment son Journal et les Mémoires de Dirk Raspe. Mais, après un bref moment de joie à Noël loin de Paris, la tentation de la mort le reprend. Au printemps suivant, il revient pour s'installer no 23, rue Saint-Ferdinand[51]. Le , alors que des journaux annoncent un mandat d'amener contre lui, il dit à Gabrielle, sa cuisinière « Maintenant, je ne peux plus me sortir d'ici »[52]. Le lendemain, , lorsque Gabrielle revient, elle le trouve mort, assis sur une chaise près du lavabo de la cuisine : il avait ouvert le gaz et avalé trois tubes de gardénal. Il a aussi laissé un écriteau : « Gabrielle, laissez-moi dormir cette fois[52] ».

Drieu a été l'ami de beaucoup d'intellectuels et d'écrivains, parmi lesquels Jacques Lacan, qu'il a hébergé, et André Malraux, lui-même fils et petit-fils de suicidé. Lacan disait : « Le suicide est une maladie mortelle et nul ne peut être sûr, s'il en est atteint, d'en guérir. Pas de remède miracle […]. Quant à Drieu, la psychanalyse demeurait pour lui un jeu dans l'attirail du romancier[53] ».

Pierre Drieu la Rochelle est enterré dans l'ancien cimetièredeNeuilly-sur-Seine (division 6)[54].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Drieu la Rochelle, Plainte contre inconnu, 1924.
Paris-Soir, 12 mars 1930.

Romans[modifier | modifier le code]

Nouvelles[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Publications posthumes[modifier | modifier le code]

(présentée par Gil Tchernia et Julien Hervier)

(édition établie, introduite et annotée par Hélène Baty-Delalande)

Postérité[modifier | modifier le code]

La Pléiade[modifier | modifier le code]

Ses œuvres ont été éditées dans la bibliothèque de la Pléiadeen. Malgré sa réputation sulfureuse qui a suscité dans la presse des articles outrés (« Un collabo au Panthéon »[58], titre un article de Marianne, tandis que d'autres sont plus nuancés[59]), Philippe Sollers se demande s'il faut craindre une réhabilitation de Drieu la Rochelle avec cette édition : « (...) Faut-il craindre, avec cette Pléiade, on ne sait quelle réhabilitation qui favoriserait le fascisme en France ? Des imbéciles automatiques ne manqueront pas de le dire, mais, à s’en tenir là, on est dans Pavlov, et on sait bien que le silence et la censure ne font qu’aggraver les fantasmes[60]. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Les conventions bibliographiques ne sont pas respectées ().

La bibliographie et les liens externes sont à corriger. Améliorez-les !

Adaptations cinématographiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. 2007, préface de Pierre Assouline, traduit de l'italien Carole Cavallera.
  • « M. Daniel Halévy appartient à l'école libérale et, en pensant à lui, on peut redonner à ce mot de la vigueur ou forcer sa signification. Son libéralisme, en effet, a su se retremper dans l'étude des époques où il fut la manifestation de la vie et, d'autre part, il l'incline à comprendre des doctrines qui ne promettent que peu de place à la liberté, comme le socialisme ou l'autoritarisme d'Action Française (…). Il fut dreyfusiste avec des précautions et des scrupules qui ne paraissent pas de mise dans un parti. L'apologie pour notre passé indigna un partisan comme Charles Péguy. La position de ces deux hommes l'un par rapport à l'autre est à noter. Péguy est le grand médiateur entre les deux France, entre la France révolutionnaire du XVIIIe et du XIXe siècle et la France réactionnaire du XIXe et du XXe siècle. »lire la suite.
  • Deuxième duchesse de Dato, de nationalité espagnole, qui mourra sans s'être mariée.
  • Références[modifier | modifier le code]

    1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, 10e arrondissement, acte de naissance no 73, année 1893.
  • Pierre Drieu la Rochelle, L'Europe contre les Patries, Paris, Librairie Gallimard, , 158 p.
  • Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 102.
  • Robert Klein Je suis partout, les Juifs, 1941, édité par Amazon, 2018, p. 15.
  • Desanti 1978, p. 33.
  • Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  • Desanti 1978, p. 48.
  • Pierre Andreu et Frédéric Grover, Drieu la Rochelle, Paris, Hachette, 1979, p. 67.
  • Aurélien (préface de l'auteur) : « On a dit que [Aurélien] était moi et c'est moi qui ai dit que c'était Drieu la Rochelle. »
  • Desanti 1978, p. 127.
  • Desanti 1978, p. 159.
  • aetb Desanti 1978, p. 165.
  • Simon Epstein, Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, Albin Michel, 2008, p. 247.
  • Pierre Drieu la Rochelle, Mesure de la France, Paris, Grasset, 1922, p. 13.
  • Revue du vrai et du beau, directeur C. Balleroy, 25 novembre 1924, p. 2. Lire en ligne.
  • Desanti 1978, p. 245.
  • Desanti 1978, p. 254.
  • Desanti 1978, p. 221.
  • Desanti 1978, p. 220.
  • Desanti 1978, p. 207.
  • "Sans-papiers : l'autre M. Tchernia", L'Express, 4 décembre 2008.
  • Philippe Lançon, « Drieu, Ocampo, chevaux d'orgueil », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Desanti 1978, p. 15.
  • Sexualité de l'homme couvert de femmes
  • Laurent Greilsamer, Le Prince foudroyé, la vie de Nicolas de Staël, Paris, Fayard, , 335 p. (ISBN 2-213-59552-6), p. 230
  • Journal (1939-1945), édité par Julien Hervier, 1992
  • Julien Hervier, Drieu la Rochelle : Une histoire de désamours, Paris, Gallimard, , 296 p..
  • Fernandez 2010, p. 79.
  • Robert Soucy, « Le fascisme de Drieu la Rochelle », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, avril 1967, p. 66.
  • « Enquête sur André Gide », Latinité, janvier-avril 1931, p. 103-106.
  • Bernard Lecache, Le droit de vivre, juin 1933.
  • Comble du paradoxe : en 1933, l'écrivain est salué par la LICA (ancienne LICRA) pour ses prises de position, bien loin des théories racistes de l'époque
  • Desanti 1978, p. 279.
  • Desanti 1978, p. 281.
  • Desanti 1978, p. 282.
  • Desanti 1978, p. 283.
  • Desanti 1978, p. 290.
  • Desanti 1978, p. 288.
  • Desanti 1978, p. 303.
  • Desanti 1978, p. 306.
  • Desanti 1978, p. 307.
  • La Pléiade sous l'œil de la NRF dans La Lettre de la Pléiaden⁰ 36, avril-mai 2009, p. 4.
  • Desanti 1978, p. 358.
  • Desanti 1978, p. 364.
  • Desanti 1978, p. 365.
  • Le Voyage d'automne, François Dufay, Plon, 2000.
  • a betc Desanti 1978, p. 428.
  • Jean-Philippe Chenaux, « Actualité de Drieu la Rochelle - La thèse de doctorat de Pierre Du Bois: une psycho-biographie originale", encadré: "Drieu et la Suisse" [extraits de : "Notes sur la Suisse", La Nouvelle Revue Française, 1er mars 1943] », Gazette de Lausanne,‎ 16-17 décembre 1978.
  • Desanti 1978, p. 416.
  • Desanti 1978, p. 430.
  • Michel De Jaeghere, « Aragon / Drieu la Rochelle, ils se sont tant aimés », Le Figaro Magazine, semaine du 28 juillet 2017, pages 20-23.
  • aetb Desanti 1978, p. 434.
  • Desanti 1978, p. 419.
  • Cimetières de France ou d'ailleurs.
  • « La Comédie de Charleroi », sur Gallimard (consulté le ).
  • « Pierre Drieu la Rochelle • Jean Paulhan », sur clairepaulhan.com (consulté le ).
  • « Le prix Sévigné honore Drieu la Rochelle », sur magazine-litteraire.com, (consulté le ).
  • Aude Lancelin, « Un collabo au Panthéon », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • L'écrivain talentueux au parcours honteux s'interrogeait sur sa postérité. Il repose désormais, mais pas en paix, sur papier bible.
  • lire l'article entier.
  • Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Dictionnaires de référence[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Brockhaus
  • Den Store Danske Encyklopædi
  • Deutsche Biographie
  • Enciclopedia italiana
  • Gran Enciclopèdia Catalana
  • Hrvatska Enciklopedija
  • Larousse
  • Nationalencyklopedin
  • Proleksis enciklopedija
  • Store norske leksikon
  • Treccani
  • Universalis
  • Ressource relative à la santéVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Paul Léautaud, Pierre Drieu la Rochelle et La NRF.

  • Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pierre_Drieu_la_Rochelle&oldid=215966773 ».

    Catégories: 
    Pierre Drieu la Rochelle
    Écrivain français du XXe siècle
    Romancier français du XXe siècle
    Nouvelliste français du XXe siècle
    Essayiste français du XXe siècle
    Dramaturge français du XXe siècle
    Poète français du XXe siècle
    Épistolier du XXe siècle
    Journaliste français du XXe siècle
    Auteur français de journal intime
    Épistolier français
    Auteur publié par les éditions Gallimard
    Auteur publié par les éditions Honoré Champion
    Auteur publié par les éditions Grasset
    Auteur publié dans la Bibliothèque de la Pléiade
    Personnalité liée au surréalisme
    Dadaïste français
    Collaborateur de Je suis partout
    Écrivain dont l'œuvre est dans le domaine public
    Militaire français de la Première Guerre mondiale
    Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
    Élève de l'École libre des sciences politiques
    Naissance en janvier 1893
    Naissance dans le 10e arrondissement de Paris
    Décès en mars 1945
    Décès à 52 ans
    Décès dans le 17e arrondissement de Paris
    Suicide par empoisonnement en France
    Journaliste suicidé
    Écrivain français suicidé
    Personnalité inhumée au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine
    Membre du comité de lecture des éditions Gallimard
    Collaborateur français pendant la Seconde Guerre mondiale
    Catégories cachées: 
    Page utilisant P569
    Page utilisant P19
    Page utilisant P570
    Page utilisant P20
    Page utilisant P119
    Page utilisant P27
    Page utilisant P69
    Page utilisant P106
    Page utilisant P3373
    Page utilisant P26
    Page utilisant P102
    Page utilisant P463
    Page utilisant P607
    Page utilisant P166
    Article utilisant l'infobox Biographie2 avec la charte écrivain
    Page utilisant P1442
    Article utilisant l'infobox Biographie2
    Article utilisant une Infobox
    Article à référence nécessaire
    Article ne respectant pas les conventions bibliographiques
    Article de Wikipédia avec notice d'autorité
    Page utilisant P1417
    Page utilisant P5019
    Page utilisant P8313
    Page utilisant P7902
    Page utilisant P4223
    Page utilisant P1296
    Page utilisant P7982
    Page utilisant P6058
    Page utilisant P3222
    Page utilisant P8349
    Page utilisant P4342
    Page utilisant P3365
    Page utilisant P3219
    Page pointant vers des bases externes
    Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
    Page utilisant P5375
    Page pointant vers des bases relatives à la santé
    Page utilisant P1977
    Page pointant vers des bases relatives au spectacle
    Page utilisant P1816
    Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts
    Page utilisant P10780
    Page pointant vers des bases relatives à plusieurs domaines
    Page utilisant P345
    Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel
    Article contenant un appel à traduction en anglais
    Portail:Dada et Surréalisme/Articles liés
    Portail:Littérature française ou francophone/Articles liés
    Portail:Littérature française/Articles liés
    Portail:Littérature/Articles liés
    Portail:France/Articles liés
    Portail:Europe/Articles liés
    Portail:Poésie/Articles liés
    Portail:Politique française/Articles liés
    Portail:Politique/Articles liés
    Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés
    Portail:XXe siècle/Articles liés
    Portail:Époque contemporaine/Articles liés
    Portail:Histoire/Articles liés
    Portail:Histoire militaire/Articles liés
    Wikipédia:Article biographique
    Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts
     



    La dernière modification de cette page a été faite le 15 juin 2024 à 12:34.

    Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; dautres conditions peuvent sappliquer. Voyez les conditions dutilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence.
    Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.



    Politique de confidentialité

    À propos de Wikipédia

    Avertissements

    Contact

    Code de conduite

    Développeurs

    Statistiques

    Déclaration sur les témoins (cookies)

    Version mobile



    Wikimedia Foundation
    Powered by MediaWiki