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1 Biographie  



1.1  La lente maturation d'un écrivain : 1881-1904  





1.2  Les rencontres décisives et l'écriture : 1904-1914  





1.3  Zweig pendant la guerre : 1914-1916  





1.4  Les succès littéraires : 1916-1934  





1.5  La montée du nazisme : 1933-1934  





1.6  Les années d'exil : Londres 1934-1940  



1.6.1  Voyage au Brésil : 1936  





1.6.2  Naturalisation britannique  







1.7  Les années d'exil : le Brésil 1940-1942  



1.7.1  Suicide : 22 février 1942  







1.8  Adaptations biographiques à l'écran  







2 Œuvres  



2.1  Livrets d'opéra  





2.2  Poésies  





2.3  Romans et nouvelles  





2.4  Théâtre  





2.5  Essais et biographies  





2.6  Correspondance  







3 Adaptations de ses œuvres  



3.1  Au cinéma ou à la télévision  





3.2  Au théâtre  







4 Notes et références  



4.1  Notes  





4.2  Références  







5 Annexes  



5.1  Bibliographie  





5.2  Articles connexes  





5.3  Liens externes  



5.3.1  Bases de données et dictionnaires  


















Stefan Zweig






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Pour les articles homonymes, voir Zweig.

Stefan Zweig

Stefan Zweig vers 1912[1].
Biographie
Naissance


Vienne (Autriche-Hongrie)Voir et modifier les données sur Wikidata

Décès

(à 60 ans)
PetrópolisVoir et modifier les données sur Wikidata

Sépulture

BrésilVoir et modifier les données sur Wikidata

Nationalité

autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata

Domicile

Salzbourg (jusqu'au XXe siècle)Voir et modifier les données sur Wikidata

Formation

Université de VienneVoir et modifier les données sur Wikidata

Activités

Écrivain, critique littéraire, historien, biographe, romancier, poète, journaliste, dramaturge, traducteur, essayisteVoir et modifier les données sur Wikidata

Période d'activité

-Voir et modifier les données sur Wikidata

Père

Moritz Zweig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mère

Ida Zweig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Conjoints

Friderike Maria Zweig
Lotte Zweig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Autres informations
Directeur de thèse

Friedrich Jodl (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Genre artistique

Nouvelle, théâtre, roman
essai, biographie
autobiographie, poésie

Influencé par

Sigmund FreudVoir et modifier les données sur Wikidata

Distinction

Ordre national de la Croix du SudVoir et modifier les données sur Wikidata

Archives conservées par

Houghton library. Cambridge, Mass.[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Œuvres principales

signature de Stefan Zweig
Signature
Plaque commémorative

Stefan Zweig (/ˈʃtɛ.fan t͡svaɪ̯k/[3]), né le à VienneenAutriche-Hongrie et mort le [4] à PetrópolisauBrésil, est un écrivain, dramaturge, journalisteetbiographe autrichien.

Ami de Sigmund Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, Émile Verhaeren, Stefan Zweig a fait partie de l'intelligentsia viennoise. Il quitte son pays natal en 1934, en raison de la montée du nazisme et de ses origines juives pour se réfugier à Londres, puis au Brésil où il se suicidera. Son œuvre est constituée essentiellement de biographies (Joseph Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart), mais aussi de romans et de nouvelles (Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments, Le Joueur d'échecs). Dans son livre testament, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de cet « âge d'or » de l'Europe et analyse ce qu'il considère comme l'échec d'une civilisation.

Biographie[modifier | modifier le code]

La lente maturation d'un écrivain : 1881-1904[modifier | modifier le code]

Stefan Zweig est le fils de Moritz Zweig, né en 1845 d'une famille juive originaire de la Moravie, d'abord marchand avant de fonder, à l'âge de trente ans, une petite tisseranderie, dans le Nord de la Bohême, et de faire fortune comme fabricant de tissus. Moritz Zweig épouse Ida Brettauer, née en 1854, fille d'un banquier récemment installé à Vienne après avoir fait ses débuts à Ancône. Stefan Zweig naît le à Vienne. Avec son frère aîné, Alfred, il complète une famille qui « a voulu réussir son intégration et tenu à donner une éducation laïque ». À l'exemple de ses parents, il ne parle pas le yiddish, ne fréquente pas la synagogue, ne pratique pas ses traditions culturelles, et l'auteur n'aime pas s'entendre rappeler qu'il est juif[5].

Zweig est élevé à Vienne, sur le Ring, dans une atmosphère bourgeoise et conformiste, caractéristique du règne de l'empereur François-Joseph. Inscrit en 1887 au Maximilian Gymnasium (actuel Gymnasium Wasagasse (de)), il y subit un enseignement scolaire extrêmement rigide et autoritaire, « comme un bagne ». Il réussit à obtenir son baccalauréat en [6], avec mentions en allemand, physiqueethistoire. À l'université de Vienne, il s'inscrit en philosophie et en histoire de la littérature, étudie la romanistique et la germanistique. À Vienne, il est associé au mouvement d'avant-garde Jeune Vienne[7].

Stefan Zweig à Vienne, vers 1900.

À dix-neuf ans il quitte le foyer familial pour une chambre d'étudiant. Il s'intéresse aux poètes, en particulier Rainer Maria RilkeetHugo von Hofmannsthal, déjà adulés en dépit de leur jeune âge. Zweig s'essaie lui-même à l'écriture, qui l'attire de plus en plus. Il compose plusieurs poèmes, dont une cinquantaine sont réunis dans un recueil, Les Cordes d'argent, publié en 1901. Même s'il renie ensuite cette première publication, elle lui attire un succès d'estime. Outre ces poèmes, il écrit également de courts récits, dont Dans la neige (Im Schnee), qui paraît également en 1901 dans le journal viennois sioniste Die Welt (de).

Stefan Zweig (debout) et son frère Alfred, vers 1900.

« Ma mère et mon père étaient juifs par le hasard de leur naissance ». Ses premiers essais, sous forme de feuilleton, au « rez-de-chaussée » des journaux, sont publiés dans « Die Neue Freie Presse », dont le rédacteur littéraire est Theodor Herzl, fondateur du mouvement sioniste.Toutefois, Zweig ne sera pas attiré par le sionisme[N 1] et ce n'est que tardivement qu'il rend hommage à cet homme engagé. Une publication qui incite ses parents à accepter sa carrière d'écrivain.

Encouragé par ces premiers succès, mais doutant encore de son talent, Zweig séjourne à Berlin. Il y découvre une autre avant-garde : les romans de Fiodor Dostoïevski et la peinture d'Edvard Munch. Il fréquente de nombreux cercles, rencontre Rudolph Steiner[N 2] ; en Belgique il voit Charles Van der Stappen, Émile Verhaeren, Ellen Key, avant de rencontrer Giovanni Cena (it)enItalie et de se lier d'amitié avec Johan Bojer. À son retour à Vienne, il défend sa thèse sur Hippolyte Taine, philosophe et historien français (), qui lui confère le titre de docteur en philosophie.

Les rencontres décisives et l'écriture : 1904-1914[modifier | modifier le code]

Avant la Première Guerre mondiale, porté par sa curiosité, il fait de nombreux voyages (Wanderjahre) : il parcourt l'Europe, effectue de longs séjours à Berlin, Paris, Bruxelles[N 3]etLondres, et en 1910, sur un conseil de Walther Rathenau, se rend en Inde[N 4], puis aux États-Unis et au Canadaen1911. Plusieurs chroniques publiées dans le Frankfurter Zeitung en témoignent, dont une, intitulée « Chez les Français du Canada » et qui relate un passage méconnu de Stefan Zweig au Québec[8]. Dans son journal, il se plaint de cette « inquiétude intérieure déjà intolérable » qui ne le laisse jamais en paix et justifie son goût des départs. Zweig voyage autant pour connaître et apprendre que pour se fuir lui-même, dans le mirage des changements d'horizons[9].

Romain Rolland en 1914.

Ses nombreux voyages ne l'empêchent pas de poursuivre ses activités d'écrivain. Un recueil de nouvelles est publié en 1904), et de traduction, notamment de Verlaine, qu'il admire passionnément. Il traduit également le poète Émile Verhaeren, qu'il a rencontré à Bruxelles et dont la vitalité, à l'opposé de l'atmosphère engoncée de Vienne, influence durablement le jeune Zweig.

Après une tentative dans le domaine du théâtre, avec sa pièce Thersite, sorte d'antihéros de la guerre de Troie, Zweig rencontre en l'écrivain français Romain Rolland dont il partage les idéaux paneuropéens et l'esprit de tolérance, à l'opposé des visions nationalistes étriquées et revanchardes. Zweig et Rolland deviennent des amis proches, unis par leurs intuitions sur l'Europe et la culture. Le jeune Stefan Zweig a d'emblée été conquis par l'œuvre de Romain Rolland et plus encore par l'homme. Il a été séduit par sa connaissance de la culture allemande, mais aussi son humanisme, son pacifisme, qui lui semblent représenter une synthèse entre leurs deux cultures. Ils s'écrivent beaucoup : on a retrouvé 520 lettres de Stefan Zweig à Romain Rolland et 277 lettres de Romain Rolland à Stefan Zweig.

Le, quand Romain Rolland fait paraître Jean-Christophe, Stefan Zweig publie un article dans le Berliner Tageblatt : « Jean-Christophe est un événement éthique plus encore que littéraire ». Entre ces deux hommes, c'est l'histoire d'une grande amitié, qui commence par une relation de maître à disciple. Stefan Zweig fait connaître Romain Rolland en Allemagne, travaillant inlassablement à sa renommée.

À trente ans, en 1911, Zweig connaît une première idylle, en la personne de Friderike Maria Burger (1882-1971), déjà mariée et mère de deux filles. Durant les années qui suivent, les deux amants se voient régulièrement, et coulent des jours paisibles.

Zweig poursuit ses voyages et entame un ouvrage sur Dostoïevski.

Zweig pendant la guerre : 1914-1916[modifier | modifier le code]

Le 1914, l'assassinat de l'archiduc-héritier François-Ferdinand plonge l'Europe dans la guerre. Zweig revient à Vienne et cède durant une brève période à l'élan patriotique. Il rédige des articles dans lesquels il prend parti pour l'esprit allemand, avant de retrouver bientôt la voie de ses idéaux de fraternité et d'universalité. Romain Rolland et Stefan Zweig sont atterrés par la guerre qui commence, et le , Romain Rolland écrit : « Je suis accablé. Je voudrais être mort. Il est horrible de vivre au milieu de cette humanité démente et d'assister, impuissant, à la faillite de la civilisation ». Mais contrairement à Stefan Zweig[réf. nécessaire], il se reprend vite, et publie en 1915 Au-dessus de la mêlée. C'est l'opiniâtreté de Romain Rolland dans sa lutte contre la guerre qui sauve Stefan Zweig de la dépression et fait qu'il admire de plus en plus celui qu'il considère comme son maître.

Jugé inapte au front, Zweig est enrôlé dans les services des archives militaires[10]. Il y apprend les nouvelles du front, les morts par milliers et les villages anéantis. Quelques rares voix s'élèvent pour appeler à la raison et au dépôt des armes telle celle du pape Benoît XV. Elles sont mal reçues. Plusieurs de ses anciens amis, dont Zweig est maintenant coupé, entretiennent le feu. Même Émile Verhaeren, que Zweig admirait tant, publie des textes remplis de haine et de vengeance.

Envoyé sur le front polonais pour collecter des documents d'archives[11], Zweig a l'occasion de constater concrètement ce que la guerre entraîne de souffrance et de ruine. Les scènes déchirantes dont il est témoin renforcent sa conviction que la défaite et la paix vaudraient mieux que la poursuite de ce conflit insensé. Il prend également conscience du sort que subissent nombre de Juifs, confinés dans des ghettos[12].

À cette période, encouragé par son ami Léon Bazalgette, son style perd en ésotérisme, pour gagner en réalisme[N 5].

Les succès littéraires : 1916-1934[modifier | modifier le code]

De retour en Autriche, Zweig quitte Vienne et s'installe en compagnie de Friderike à Kalksburg. Plus éloigné des rumeurs de la guerre, Zweig est en mesure de terminer sa pièce de théâtre Jérémie (1916), où il laisse entrevoir la possibilité d'une défaite de l'Autriche. L'ouvrage lui donne l'occasion d'aller en Suisseen1917, pour assister aux répétitions lors de sa création à Zurich. Il en profite pour rencontrer nombre de pacifistes, en particulier son ami Romain Rolland à Genève. Ils somment les intellectuels du monde entier de se joindre à eux dans un pacifisme actif — qui a été décisif dans l'attribution du prix Nobel de littérature 1915 à Romain Rolland. Zweig reste pacifiste toute sa vie et préconise l'unification de l'Europe.

L'armistice est signé en 1918. En , Zweig, en compagnie de Friderike et de ses filles, peut enfin revenir en Autriche et s'installe à Salzbourg, déterminé à « travailler davantage » et à laisser derrière lui les regrets inutiles.

Il épouse Friderike Maria Burgeren1920.

Les années 1920 voient effectivement Zweig se consacrer à une production abondante : ce sont Trois Maîtres (Balzac, Dickens, Dostoïevski), Le Combat avec le démon (sur Kleist, Hölderlin et Nietzsche), et enfin Trois poètes de leur vie (essais sur Stendhal, CasanovaetTolstoï) ; vient plus tard La Guérison par l'esprit (sur Freud, — à qui il fait lire ses nouvelles avant parution, et dont il rédige en 1939 l'oraison funèbre —, Franz-Anton MesmeretMary Baker Eddy). Polyglotte accompli, Zweig traduit de nombreuses œuvres : de Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, John Keats.

Il fait représenter leThéâtre de la Révolution de Romain Rolland ; et celui-ci lui dédie la pièce qu'il termine en 1924 intitulée Le jeu de l'amour et de la mort avec ces mots : « À Stefan Zweig, je dédie affectueusement ce drame, qui lui doit d'être écrit ». Durant cette période, ils se voient souvent, chaque fois qu'ils en ont l'occasion : en 1922, Stefan Zweig est à Paris et l'année suivante, c'est Romain Rolland qui passe deux semaines à Salzbourg, au Kapuzinerberg ; en 1924, ils sont à Vienne pour le soixantième anniversaire de Richard Strauss : le , Stefan Zweig présente son ami à Sigmund Freud, qu'il désirait rencontrer depuis longtemps ; en 1925, ils se retrouvent à Halle pour le festival Haendel, puis ils partent pour Weimar, visiter la maison de Goethe et consulter les archives de Nietzsche. En 1926, pour les soixante ans de Romain Rolland, paraît son livre jubilaire, conçu en grande partie par Stefan Zweig, qui donne dans toute l'Allemagne de nombreuses conférences sur l'œuvre de son ami à propos de qui il a cette phrase magnifique : « La conscience parlante de l'Europe est aussi notre conscience ». En 1927, ils célèbrent ensemble à Vienne le centenaire de la mort de Beethoven, et c'est à l'initiative de Stefan Zweig que Romain Rolland fait partie des personnalités invitées aux festivités et que ses articles et son hommage à Beethoven paraissent dans nombre de journaux.

Carte postale expédiée de Salzbourg par Stefan Zweig (1927).

Zweig parcourt l'Europe, donne de multiples conférences, rencontre des écrivains, des artistes, et tous ses vieux amis dont la guerre l'avait séparé. Fidèle à ses idéaux pacifistes, il invite les pays à fraterniser entre eux plutôt que de nourrir les antagonismes et les conflits. Il prêche pour une Europe unie, conviction qu'il défend jusqu'à la fin de sa vie.

Ces activités apportent à Zweig la célébrité, qui commence avec sa nouvelle Amok, publiée en 1922. Dès lors, tous ses ouvrages sont des succès de librairie. Sa notoriété grandit et le met à l'abri des soucis financiers dans les difficiles années d'après-guerre. En contrepartie, la notoriété, nourrie par les traductions en plusieurs langues, entraîne son lot de sollicitations et d'engagements. Zweig s'épuise dans d'interminables tournées. Il ne trouve le repos que dans l'isolement de sa villa à Salzbourg, auprès de Friderike. Là, il reçoit ses amis, écrivains, musiciens et penseurs, d'où qu'ils viennent. Il tisse des liens avec de jeunes auteurs qui lui sont reconnaissants de l'aide et des encouragements qu'il leur a apportés.

En1925, Zweig remanie la pièce VolponedeBen Jonson. Cette pièce, traduite dans plusieurs langues, reçoit un accueil enthousiaste et contribue encore à sa renommée.

Zweig ne délaisse pas pour autant ses biographies. Il consacre un ouvrage à l'homme politique français Joseph Fouchéen1929, qui, en son temps, préfigurait déjà les jeux de coulisse que Zweig pressent dans les États européens. Les biographies, pour Zweig, sont l'occasion d'éclairer le présent à la lueur des agissements passés. Elles mettent en lumière toute l'incapacité apparente des hommes à apprendre de leurs erreurs, particulièrement en cette époque où apparaissent déjà les premiers signes avant-coureurs des nouvelles catastrophes à venir.

Zweig reconnaît sa dette envers Freud et lui exprime sa gratitude, notamment dans une lettre datée du . Il lui confie que la psychologie est « la grande affaire de [sa] vie », et que l'influence du psychanalyste a été fondamentale car il a appris « le courage » à des écrivains tels que Proust, D.H. Lawrence, James Joyce en levant leurs inhibitions : « Grâce à vous, » lui dit-il, « nous voyons beaucoup de choses. – Grâce à vous, nous disons beaucoup de choses qui, sinon, n'auraient été ni vues ni dites ». Il ajoute que l'autobiographie en particulier a gagné en clarté et en audace[13].

Parallèlement à sa carrière d'écrivain, Zweig consacre une grande part de son temps et de ses revenus à sa collection de manuscrits, de partitions et d'autographes. Elle constitue un véritable trésor, assemblée comme une œuvre d'art, où on retrouve notamment une page des Carnets de Léonard de Vinci, un manuscrit de Nietzsche, le dernier poème manuscrit de Goethe, des partitions de Brahms et de Beethoven. Cette collection inestimable sera confisquée par les nazis, dispersée et en grande partie détruite. Elle lui a toutefois inspiré quelques textes, dont La Collection invisible.

À l'aube de la cinquantaine, Zweig subit l'usure du couple avec Friderike. Il entreprend un ouvrage sur Marie-Antoinette d'Autriche, où il explore le thème des êtres frappés par la tragédie, qui savent trouver dans le malheur une forme de rédemption et de dignité. L'ouvrage connaît un grand succès, tout juste avant la prise du pouvoir par les nazisen1933.

La montée du nazisme : 1933-1934[modifier | modifier le code]

Photographie de Stefan Zweig dans le Correio da Manhã.

L'arrivée au pouvoir en 1933 d'Adolf Hitler vient bouleverser la vie de Zweig. Cette année charnière voit l'exil forcé d'un grand nombre des amis allemands de Zweig. Lui-même juif, il suit avec effarement les troubles qui agitent le pays voisin. Il hésite à prendre position, voulant comme toujours se situer en dehors des choix politiques qui conduisent trop souvent à l'affrontement. Il est soutenu par le compositeur Richard Strauss qui lui commande le livret de son opéra Die schweigsame Frau (La Femme silencieuse) et qui refuse de retirer le nom de Zweig de l'affiche de la première à Dresde. Finalement Zweig se sent mal à l'aise avec Strauss qui ne prend pas ouvertement position contre le régime. L'opéra ne sera d'ailleurs présenté que trois fois, jugé comme une « œuvre juive »[14]. Zweig suscite également la colère des nazis lorsque l'une de ses nouvelles Brûlant secret (Brennendes Geheimnis), publiée en 1911), est adaptée au cinéma en 1933 par Robert Siodmak sous le titre Das brennende Geheimnis. Un autodafé a lieu à Berlin dont ses œuvres sont aussi victimes.

De son côté, Zweig s'intéresse ensuite à Érasme, en qui il voit un modèle humaniste proche de ses conceptions. La neutralité de Zweig est cependant bientôt mise à mal, lorsque l'Autriche, à son tour, succombe à la répression politique. Des partisans de la Ligue républicaine sont mitraillés dans les banlieues ouvrières. Zweig, lui-même, est l'objet d'une perquisition de la police du régime austrofasciste qui a finalement raison de toutes ses hésitations. Il fait aussitôt ses valises et décide de quitter le pays, en , persuadé, à juste titre et contre l'avis des siens, que le bruit des bottes ne va qu'en augmentant. Son rêve de paix s'évanouit.

Les années d'exil : Londres 1934-1940[modifier | modifier le code]

Réfugié à Londres, Zweig entreprend une biographie de Marie Stuart. Le personnage l'intéresse, au même titre que Marie-Antoinette, dans la mesure où leurs deux destins illustrent le côté impitoyable de la politique que Zweig a en aversion. Il entame également une liaison avec Lotte (Charlotte Elisabeth Altmann) (1908-1942), sa secrétaire, tandis que Friderike refuse de le rejoindre à Londres, jugeant non fondées les appréhensions de son époux. Elle et bien des amis, aveugles aux nuages toujours plus sombres qui s'accumulent au-dessus de l'Europe, lui reprochent d'agir en prophète de malheur.

Zweig persiste dans ses craintes et ses intuitions. Il refuse de choisir son camp, comme Érasme en son temps, privilégiant la neutralité et la conscience individuelle à l'alignement sur un courant politique. Cette attitude prudente éloigne ses vieux amis, dont l'écrivain Joseph RothetRomain Rolland, qui a épousé la cause du marxisme-léninisme.

Stefan et Friderike Zweig chez Henry et Grete Joske, à Vence, en 1937.

Voyage au Brésil : 1936[modifier | modifier le code]

En1936 éclate la guerre d'Espagne. Zweig accepte alors l'invitation de se rendre au Brésil, laissant derrière lui une Europe divisée et troublée. Précédé par sa célébrité, Zweig y est accueilli avec les honneurs. Lui-même est subjugué par la beauté de Rio de Janeiro et loge un temps au Copacabana Palace[15].

Il y entreprend la rédaction d'une nouvelle biographie consacrée à l'explorateur Magellan en qui il voit un héros obscur, comme il les affectionne, demeuré fidèle à lui-même en dépit des embûches. Il termine l'ouvrage tant bien que mal, en proie à des tourments qui présentent tous les aspects de la dépression.

Naturalisation britannique[modifier | modifier le code]

De retour à Londres, Zweig suit l'actualité autrichienne de près. Ce qu'il appréhende depuis des années finit par se réaliser. Le , Adolf Hitler traverse la frontière et proclame l'annexion de l'Autriche. Zweig se voit ainsi dépossédé de sa nationalité autrichienne et devient un réfugié politique. Désireux d'échapper aux brimades réservées aux expatriés, et considéré comme ennemi quand la guerre éclate, Zweig demande, puis reçoit enfin son certificat de naturalisation britannique. Entre-temps, il a rompu avec Friderike et a épousé Lotte. C'est avec elle qu'il quitte l'Angleterre durant l', juste avant le début des bombardements allemands sur Londres. Zweig cède de plus en plus au désespoir.

Comme pour compenser sa condition d'expatrié, il se plonge dans le travail. Avant de partir, il laisse un roman La Pitié dangereuse, paru en 1939. Il abandonne d'ailleurs derrière lui notes et manuscrits inachevés. Sa première escale est à New York, où sa condition d'Allemand lui attire l'hostilité. Il part pour le Brésil, pays qui lui avait fait forte impression et où il avait été bien reçu. Il est toujours accompagné de Lotte, dont la santé fragile commence à peser sur le couple.

Les années d'exil : le Brésil 1940-1942[modifier | modifier le code]

Lamaison de Stefan Zweig à Petrópolis.

Installé à Rio de Janeiro, Zweig parcourt le continent. Il se rend en Argentine et en Uruguay, pour une série de conférences, revient ensuite à New Yorken, pour la dernière fois. Il y revoit Friderike, qui a réussi à émigrer aux États-Unis. Zweig demeure quelques mois là-bas, et fréquente ses vieux amis, expatriés comme lui. Le , il prononce sa dernière conférence. Désespéré et honteux du tort que cause l'Allemagne, il réitère néanmoins sa confiance en l'homme, mais on le sent alors très désabusé. De retour au Brésil durant l'été, il entreprend la rédaction de ses mémoires. Ce texte, dont il expédie le manuscrit à son éditeur la veille de son suicide[16], sera publié deux ans après sa mort sous le titre Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, et constitue un véritable hymne à la culture européenne que Zweig considérait alors comme perdue. Il revient sur les principales étapes de son existence, marquant de son témoignage un monde en destruction, comme s'il souhaitait qu'une trace de ce monde d'hier qu'il chérissait fût conservée. Il déménage ensuite à Petrópolis, où il fête le , loin de ses amis et des honneurs, son soixantième anniversaire.

« Né en 1881 dans un grand et puissant empire […], il m'a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. Étranger partout, l'Europe est perdue pour moi… J'ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison […]. Cette pestilence des pestilences, le nationalisme, a empoisonné la fleur de notre culture européenne »

— Stefan Zweig, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen.

Lettre d'adieu de Stefan Zweig, Petrópolis, [N 6].

Suicide : 22 février 1942[modifier | modifier le code]

Avec l'entrée en guerre des États-Unisen, Zweig perd de plus en plus espoir. Il n'en continue pas moins son œuvre, dont Le Joueur d'échecs, bref roman qui sera publié à titre posthume, et qui met précisément en scène un exilé autrichien que les méthodes d'enfermement et d'interrogatoire pratiquées par les nazis avaient poussé au bord de la folie. Au mois de février, en plein carnaval à Rio, il apprend la chute de Singapour, principale base militaire britannique en Extrême-Orient.

Hanté par l'inéluctabilité de la vieillesse, ne supportant plus l'asthme sévère de Lotte, et moralement détruit par la guerre mondiale en cours, il décide qu'il ne peut plus continuer à assister ainsi, sans recours, à l'agonie du monde[17]. Il se rend à Barbacena, rend visite à l'écrivain Georges Bernanos, qui tente en vain de lui faire reprendre espoir[18].

Le, après avoir fait ses adieux[19] et laissé ses affaires en ordre (il laisse un mot concernant son chien, qu'il confie à des amis[20]), Stefan Zweig met fin à ses jours en s'empoisonnant au Véronal (unbarbiturique), en compagnie de Lotte qui refuse de survivre à son compagnon.

Traduction de la lettre par Laurence Baïdemir[Qui ?] :

« Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j’éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m’a procuré, ainsi qu’à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j’ai appris à l’aimer davantage et nulle part ailleurs je n’aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l’Europe, s’est détruite elle-même.

Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d’errance. Aussi, je pense qu’il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.

Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l’aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. »

— Stefan Zweig, Pétropolis, 22-2-42

Contrairement à ses vœux, il a droit à des funérailles nationales lors de son enterrement à Petrópolis[21].

Adaptations biographiques à l'écran[modifier | modifier le code]

photographie en couleurs d'un homme tenant un micro, vu en légère contreplongée
Josef Hader, interprète de Stefan Zweig dans le film de Maria Schrader Stefan Zweig, adieu l'Europe, photographié en 2016, année de sortie du film.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Entrefilet du journal collaborateur Le Petit Parisien du 25 février 1942, où Stefan Zweig est présenté comme un « écrivain juif ». Le lendemain, y figure un article reprenant un discours d'Adolf Hitler expliquant que « Les juifs seront exterminés » (26 février 1942).

Son œuvre, particulièrement éclectique, comporte quelques recueils de poésies, quelques pièces de théâtre (Thersite 1907, Volpone 1927…).

Mais Zweig est surtout connu pour ses nouvelles (Amok publiée en 1922, La Confusion des sentiments paru en 1926, Vingt-quatre Heures de la vie d'une femme publié en 1927), histoires de passion intense pouvant aller parfois jusqu’à la folie. Le Joueur d'échecs a été publié à titre posthume.

Il a écrit de nombreuses biographies (Fouché, Marie Stuart, Magellan, Marie-Antoinette…) d’une grande acuité psychologique et qui comportent une réflexion sur les problèmes de son temps (Érasme 1935). Il travaille durant plus de vingt ans à son recueil de nouvelles Les Très Riches Heures de l'humanité qui retracent les douze événements de l’histoire mondiale les plus marquants à ses yeux. Finalement, Zweig aura écrit quarante-trois récits ou nouvelles et deux romans, dont l'un est resté inachevé[22].

Il doit également le succès de ses ouvrages à sa maison d'édition allemande Insel fondée en 1901 à Leipzig par Alfred Walter Heymel. Elle a été dirigée de 1905 à 1950 par Anton Kippenberg.

Stefan Zweig dans son livre témoignage " Le Monde D'hier『 paru en 1941 écrit ceci :

』Mais ce qui fut plus important pour moi ... la maison d’édition qui, trente ans durant, a gardé et fait réussir toute mon œuvre. Un tel choix est décisif dans la vie d’un auteur et je n’en aurais pu faire de plus heureux."

Stolperstein de Stefan Zweig au 5 Kapuzinerberg à Salzbourg (Autriche).

Livrets d'opéra[modifier | modifier le code]

Poésies[modifier | modifier le code]

Romans et nouvelles[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Essais et biographies[modifier | modifier le code]

Correspondance[modifier | modifier le code]

Journal de Stefan Zweig aujourd'hui passé dans la littérature.

Adaptations de ses œuvres[modifier | modifier le code]

Au cinéma ou à la télévision[modifier | modifier le code]

Plusieurs œuvres de Zweig ont été adaptées à l'écran :

Par ailleurs, le film The Grand Budapest HoteldeWes Anderson sorti en 2014 revendique l'œuvre de Zweig comme source d'inspiration, dans le générique de fin.

En2016, un film, Adieu l'Europe, retrace les dernières années de l'écrivain, en Amérique.

Au théâtre[modifier | modifier le code]

Des romans ou nouvelles de Zweig ont aussi été adaptés en pièces de théâtre :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « J'ai toujours éprouvé comme une distinction toute particulière qu'un homme aussi éminent que Theodor Herzl ait été le premier à se déclarer publiquement pour moi à une place aussi en vue et où il engageait toute sa responsabilité, et ce fut pour moi une résolution difficile à prendre que de paraître ingrat et de ne pouvoir pas me joindre, comme il l'aurait souhaité, à son mouvement sioniste en qualité de collaborateur actif et même de chef à ses côtés […] le manque de loyale et cordiale subordination qui se manifestait dans ce cercle m'éloignèrent de ce mouvement, dont je me serais rapproché avec curiosité en raison de ma seule sympathie pour Herzl ». Le monde d'hier, Stefan Zweig.
  • « Je rencontrais ici Rudolph Steiner, qui devait être le fondateur de l'Anthroposophie, et à qui ses disciples construisirent par la suite les plus magnifiques écoles et académies, afin qu'il pût faire triompher sa doctrine, et pour la seconde fois après Theodor Herzl, un des hommes à qui les destinées avaient assigné la mission de servir de guide à des millions de gens. Personnellement, il ne donnait pas, comme Herzl, l'impression d'un chef, mais plutôt celle d'un séducteur ». Le monde d'hier, Stefan Zweig.
  • « Ce pays avait pris à la fin du siècle passé un essor artistique extraordinaire, il avait même en un certain sens dépassé la France en intensité. Khnopff, Rops dans la peinture, Constantin MeunieretMinne dans la sculpture, Van der Velde dans les arts appliqués, Maeterlinck, Eckhoud, Lemonnier dans la poésie donnaient la mesure grandiose de la nouvelle puissance européenne. Mais avant tout c'est Émile Verhaeren qui me fascinait, parce qu'il avait ouvert au lyrisme des chemins tout nouveaux ». Le Monde d'hier, Stefan Zweig.
  • Frappé par la séparation des classes qu'il entrevoit dès le trajet en bateau, Zweig écrit : « Pour la première fois j'observais la folie de la pureté de la race, cette peste qui est devenue plus fatale à notre monde que la véritable peste dans les siècles passés ».
  • « Et rien ne m'a rendu plus heureux que l'approbation de Balzagette, quand, au cours de la guerre mondiale, - reniant tout ce que j'avais fait jusque-là, - j'atteignis enfin une forme d'expression personnelle. Car je savais que son oui accordé à mes nouveaux ouvrages était aussi sincère que le non abrupt qu'il m'avait opposé pendant dix ans ». Le monde d'hier, Stefan Zweig.
  • « Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même.
    Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.
    Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux »
  • « Je n'ai pas besoin de dire ce que je pense aujourd'hui de ce morceau, qui ne vaut que par la forme, quand on saura que je ne l'ai jamais réédité, - comme d'ailleurs presque tous mes livres antérieurs à ma trente-deuxième année ». Le monde d'hier.
  • Références[modifier | modifier le code]

    1. Isabelle Hausser, Album Zweig, p. 57, collection « La Pochothèque », Le Livre de Poche, 1997.
  • « https://research.reading.ac.uk/diasporicarchives/collections/ » (consulté le )
  • Prononciationenallemand retranscrite selon la norme API.
  • Michèle Levaux, Compagnie de Jésus (Stefan Zweig, Le Monde d'hier), Études : revue fondée en 1856 par des Pères de la Compagnie de Jésus, Paris, [s.n.], , 431 p., 25 cm (BNF 34416001, lire en ligne), p. 418.
  • Dominique Bona : Stefan Zweig, p. 19.
  • « Chronologie : Stefan Zweig », sur kronobase.org (consulté le ).
  • (de) Friderike Maria Zweig, Stefan Zweig : eine Bildbiographie, Kindler, , p. 14.
  • « Zweig chez les Français du Canada », Le Devoir (consulté le ).
  • Dominique Bona : Stefan Zweig, p. 84.
  • Stefan Zweig, Le monde d'hier : souvenirs d'un Européen, Éditions Belfond, (ISBN 978-2-7144-2959-9, OCLC 937841496), p. 284.
  • Stefan Zweig (trad. de l'allemand), Le monde d'hier : souvenirs d'un Européen, Paris, Éditions Belfond, , 530 p. (ISBN 2-7144-2959-9, OCLC 937841496), p. 305
  • Zweig et Rolland 2015, p. 193
  • Sigmund Freud et Stefan Zweig, Correspondance, Paris, Éditions Rivages, , 141 p. (ISBN 978-2-86930-965-4), p. 52-53.
  • R. Strauss, S. Zweig, Briefwechsel, W. Schuh (éd.), Frankfurt a. M., S. Fischer Verlag, 1957. Trad. fr. : Correspondance 1931-1936, B. Banoun (trad. et éd.) et N. Casanova (trad.), Paris, Flammarion, coll. Harmoniques, 1994. B. Banoun, L'opéra selon Richard Strauss : un théâtre et son temps, Paris, Fayard, 2000.
  • Sophie Massalovitch, « La saga Belmond : terminus 5 étoiles », Challenges, no 625,‎ , p. 116-118 (ISSN 0751-4417).
  • Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, quatrième de couverture (ISBN 978-2-251-20034-7).
  • Dominique Frischer, Stefan Zweig, autopsie d'un suicide, L'Archipel, , 300 p. (ISBN 978-2-35905-032-5et2-35905-032-X).
  • Lapaque S, « Stefan Zweig : le mystère de sa fin tragique », Le Figaro, .
  • Antoine Oury, « La dernière lettre de Stefan Zweig : Mon foyer spirituel, l'Europe, s'est effondré », sur ActuaLitté, (consulté le ).
  • « Stefan Zweig », sur France Inter.
  • Selon Dominique Bona, dans sa biographie Stefan Zweig, 2011, réédition de 1997, éd. Perrin, p. 456.
  • Stefan Zweig, La confusion des sentiments et autres récits, Robert Laffont, collection Bouquins, Paris, 2013, citant Klemens Renoldner, directeur de la société Zweig à Salzbourg.
  • Stefan Zweig, 1 Romans et Nouvelles, La Pochotèque, Paris, 2000 (le livre fait référence à ce recueil mais ne contient que deux poèmes).
  • « Le retour de Gustav Mahler », sur actes-sud.fr (consulté le )
  • La Chambre aux secrets | Lisez! (lire en ligne)
  • Vienne | Lisez! (lire en ligne)
  • Annexes[modifier | modifier le code]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

  • Littérature de langue allemande
  • Exilliteratur
  • Casa Stefan Zweig
  • Centre Stefan Zweig de Salzbourg
  • Léon Bazalgette
  • Stefan Zweig, adieu l'Europe film de Maria Schrader sorti en 2016 au cinéma
  • Liens externes[modifier | modifier le code]

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