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Il est le fils aîné de parents aux origines juives et polonaises. Son père, Jean Miller, médecin radiologue, est petit-fils de rabbin[réf. nécessaire]. Sa mère, Eve Milecka, pharmacienne[réf. nécessaire]. Il épouse Judith Lacan, fille de Jacques Lacan et de Sylvia Bataille. Son frère cadet est le psychanalyste, écrivain et animateur de télévision Gérard Miller.
Miller devient psychanalyste, d'orientation lacanienne. De 1973 à 1981, il enseigne dans le cadre du département de psychanalyse de l'université Paris 8 et est membre de la Section clinique (EA4007), puis il loue une salle au théâtre Déjazet à Paris, et poursuit un enseignement extra-universitaire. Il publie Lettres à l'opinion éclairée (2001) et le Neveu de Lacan (2003). Il crée le « Forum des psys » pour soutenir la pensée lacanienne, et il y fait intervenir Bernard-Henri Lévy, Catherine Clément, Philippe Sollers notamment.
Activités éditoriales et controverses sur la publication des Séminaires de Lacan[modifier | modifier le code]
Il est un psychanalyste de l'après-Lacan. En 2006, il dirige l'édition de l’Anti-Livre noir de la psychanalyse. Il fonde le journal Le Nouvel Âne (LNA)[réf. nécessaire].
Le, le tribunal de grande instance de Paris rend un jugement en sa faveur sur le bien-fondé de l'action de publication du séminaire par Jacques-Alain Miller[réf. nécessaire][2].
La question de la publication des séminaires reprend en 2011. Après avoir annoncé en janvier avoir quasiment achevé le travail de rédaction des dix séminaires restants, Miller accuse son éditeur, les Éditions du Seuil, de ne pas publier les séminaires qu'il lui aurait remis. À la fin de l'été 2011, il reproche cette fois à l'éditeur de vouloir effacer son nom de la publication des séminaires alors que Lacan, dont il est le gendre, avait expressément exigé que son nom figurât auprès du sien dans cette publication. Le , lors d'une réunion à Paris, il décide de changer d'éditeur et rejoint les Éditions La Martinière. Depuis le Séminaire XIV "La logique du fantasme" et le Séminaire XV "L'acte psychanalytique" sont parus aux Éditions du Seuil.
Il fut chroniqueur au magazine Le Point de 2011 à 2015[3].
↑« Attendu qu’il n’est pas discuté que Lacan, qui était opposé à toute publication de son enseignement, n’a accepté la transcription de celui-ci qu’à la condition qu’elle soit réalisée par M. Miller ; Attendu que le droit de divulgation post mortem doit s’exercer au service de l’œuvre, en accord avec la volonté de l’auteur telle que révélée et exprimée de son vivant ; Attendu que le fait que Lacan ait accepté la publication de son enseignement sous une forme écrite (…) ne permet aucunement d’en inférer que l’auteur a imposé à M. Miller de divulguer son œuvre dans son intégralité et a fortiori dans un bref délai ou seulement déterminé ; Attendu que (…) la seule obligation [Jacques-Alain Miller] est de protéger l’œuvre dont il a la charge contre toute atteinte (…) ; Attendu que le caractère manifestement mal fondé de l’action engagée révèle une intention de nuire constitutive d’une faute (…) ; Le tribunal dit que Jacques-Alain Miller n’a commis aucun abus notoire dans le non-exercice de son droit de divulgation de l’œuvre écrite de Jacques Lacan ».
↑Jacques Alain-Miller, « Billets », sur Le Point.fr (consulté le ).